Le 21 juillet sortira en salles le film Kaamelott. Plus de 10 ans après la dernière saison, Alexandre Astier est de retour avec son bébé créé en très grande majorité par lui et ses proches.

Car oui, dans Kaamelott, on peut retrouver son frère, Simon Astier, des amis à lui et tout simplement ses parents, Joëlle Sevilla et Lionnel Astier. Dans la fiction ils sont d’ailleurs un couple indéboulonnable mais dans la vraie vie, Dame Séli et Léodagan n’ont été ensemble qu’un très court moment.

"Mes parents ont passé leur temps à déconner"

Pour Society, Alexandre Astier a raconté comment il était né de cette relation tout d’abord adultère :

Je ne voudrais surtout pas que mes parents se remettent à la colle. Ce qu'il faut savoir, c'est que ma mère, quand je suis né, était mariée à Bruno Boëglin, un metteur en scène de théâtre qui a compris assez vite que je n'étais pas son fils, mais celui de l'amant de ma mère, Lionnel Astier, qu'il avait engagé. Aujourd'hui, les deux se connaissent, ils vont bouffer ensemble.

Joëlle Sevilla et Lionnel Astier se sont séparés alors qu’Alexandre Astier avait à peine 1 an. C’est Joëlle Sevilla qui a élevé son fils en grande partie seule mais les deux ex ont réussi à continuer de bien s’entendre malgré leur rupture :

Mes parents ont passé leur temps à déconner. Ils n'ont pas été ensemble longtemps dans leur vie ; par contre, ils ne faisaient que se marrer. Je me rappelle, j'étais tout petit dans la bagnole - j'étais le type de gamin qui se marre jamais - et j'étais là en observateur scientifique.

Alexandre Astier pas dégoûté de la paternité

Une observation fructueuse manifestement puisqu’elle a sans doute permis à Alexandre Astier de se construire des réflexes pour faire rire des gens.

 Alexandre Astier @BestImage
Alexandre Astier @BestImage

Et de grandir avec des parents séparés ne l’a pas dégoûté de la paternité puisque le réalisateur a eu 7 enfants avec lesquels il estime très bien s’entendre :

Je suis resté un gamin. Je m'entends très bien avec les enfants - enfin, surtout avec les miens. Ils atteignent très vite un âge où j'ai juste à jouer avec eux. Avec mon fils Ethan, en ce moment, on est dans les synthés modulaires. Les synthés des années 70 que tu branches avec des patches. On se fabrique nos modules, on en joue, il m’appelle, il me fait écouter… Quand je fais des gamins, je me fais des potes.