Ce mardi 16 mars 2021, M6 va diffuser le quatrième épisode de la nouvelle saison de Pékin Express. Celui-ci sera bien particulier. En effet, le troisième épisode s’était terminé sur le départ des Belges Jenny et Crisoula mais surtout sur l’annonce de la pandémie de Covid-19.

Alors que les candidats venaient de quitter l'Ouganda pour l’Éthiopie, Emmanuel Macron venait d’annoncer la fermeture des frontières et de l’espace aérien. L’équipe de tournage n’a eu d’autre choix que de rapatrier tout le monde.

C’est à nos confrères de 20 Minutes que Pierre-Louis et Jonathan ont bien voulu revenir sur cette période très étrange.

 Stéphane Rotenberg © Patrick ROBERT/M6, DR
Stéphane Rotenberg © Patrick ROBERT/M6, DR

Un arrêt brutal

Lancés dans une course effrénée, tous les binômes encore en lice ont vu leur rêve s’arrêter brutalement.

On venait d’arriver en Éthiopie. C’était la veille du départ de la quatrième étape. La production nous a annoncé que le tournage devait être interrompu. On a vécu ça comme un choc, comme un drame.

A déclaré Pierre-Louis, un des deux frères fêtards avant d’ajouter.

On ne savait pas si on allait pouvoir repartir, mais la production ne nous a jamais dit que le tournage était définitivement arrêté.

Les candidats étaient donc tous déboussolés, craignant que toute cette saison soit jetée aux oubliettes. Jonathan, le compagnon d’Aurore, parle quant à lui de « cataclysme » :

C’était cataclysmique. Tout s’est effondré, on était en train de vivre un rêve. On était dans une bulle depuis deux semaines, c’est comme si on débarquait sur une nouvelle planète.

Tous les candidats ont alors gardé un lien entre eux via Whatsapp afin d’exorciser leurs angoisses comme il a pu l’avouer.

Une reprise compliquée

C’est à la mi-juillet qu’ils ont tous appris que la course allait reprendre en septembre sur d’autres terres. Adieu le continent Africain et bonjour la Grèce et la Turquie. Bien évidemment, ils n’ont pas pu s’empêcher d’avoir peur d’attraper le Covid durant le tournage. Cependant, l’appel de l’aventure a été plus fort que tout.

 Nos employeurs ont été compréhensifs. Les miens savaient à quel point j’étais déterminé à vivre cette aventure et que j’aurais pu démissionner, sans hésitation, pour faire Pékin Express.

A déclaré Jonathan. En effet, les candidats devaient pouvoir se libérer pour au moins 4 semaines.

Les candidats participaient alors désormais masqués et ne devant pas monter dans une voiture avec des passagers.

Ça limitait les possibilités et les automobilistes étaient angoissés à l’idée de prendre deux personnes en stop. Ça a été une vraie galère.

a-t-il déclaré avant que Pierre-Louis n’ajoute :

On savait que ça allait être beaucoup plus dur, mais de toute manière tout le monde était dans le même bateau.

Ce soir, les téléspectateurs vont donc retrouver les binômes six mois après leur dernière course diffusée la semaine dernière. L’épisode s’annonce donc très particulier.