Le coronavirus continue de faire des victimes aux quatre coins du monde... et ce, sans faire de distinctions. Ainsi, Mylène Demongeot a elle aussi été confrontée à la maladie. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que la comédienne revient de loin. Alors que début janvier 2020 elle confiait être complètement guérie d'un cancer du péritoine, quelques mois plus tard, elle a été confrontée, quelques mois plus tard, à une autre épreuve.

En effet, interrogée par nos confrères de Ouest France, elle a confié avoir été contaminée par le Covid-19 :

Tout allait bien avant que cette saleté de virus ne vienne me terrasser. J’étais très heureuse car début mars, j’ai commencé le tournage du nouveau film de Thomas Gilou, le réalisateur de La Vérité si je mens. Une comédie drôle et bien écrite avec Kev Adams, Gérard Depardieu. Une histoire de conflits entre les jeunes et les vieux qui s’appelle MDR. Comme mort de rire et... maison de retraite.

"Les médecins ne me voyaient pas passer la semaine"

Confinement oblige, le tournage est interrompu. C'est alors que Mylène Demongeot doit faire face aux premiers symptômes du coronavirus... dont la fièvre. Très vite, elle est transportée à l'hôpital. Le début d'un long cauchemar, comme elle l'explique :

Ils m’ont collée dans un lit et là les médecins se sont montrés assez pessimistes. " Vu son âge et son état, on ne va pas l’intuber ni la mettre en réanimation, elle ne supporterait pas. "En fait, ils ne me voyaient pas passer la semaine...

Et d'ajouter :

Je ne me rendais compte de rien tellement j’étais épuisée mais j’étais quelque part entre la vie et la mort. Et tout le monde s’est battu. Moi qui voulais guérir et tout le personnel médical. Ils ont été fantastiques. Je me suis retrouvée comme un bébé incapable de rien faire. Quatre femmes s’occupaient de moi le jour et pareil la nuit. Elles m’ont soignée, nourrie, lavée...

"Il faut regarder le côté positif des choses"

Si la situation était particulièrement alarmante, la comédienne confie avoir toujours gardé espoir. Après trois semaines d'hospitalisation, elle a finalement pu regagner son domicile. Malgré les épreuves, Mylène Demongeot n'en a pas perdu sa bonne humeur :

Il faut regarder le côté positif des choses. J’ai perdu 7 kg, je ne peux pas boire une goutte d’alcool sans avoir la nausée et je me suis déshabituée du sel grâce à la nourriture de l’hôpital. L’année dernière, à la même époque, j’ai déclenché un cancer du péritoine. Et je m’en suis sortie ! Depuis un an, j’ai tout eu. J’en ai pris plein la gueule. Mais je suis guérie. Alors vive la vie ! Je n’attends qu’une seule chose, c’est qu’on sorte de cette période merdique. Je veux le finir ce film bon sang !