C’est un rendez-vous que beaucoup ne louperaient pour rien au monde. Tous les mercredis sur M6, a lieu Top Chef, l’émission culinaire qui fait saliver et où les candidats sont plus attachants les uns que les autres. Sans parler du jury fort sympathique. Au sein de celui-ci, Michel Sarran, chef toulousain, très proche de ses candidats et qui célèbre leurs victoires comme si elles étaient la sienne.

Autant dire que les nouvelles règles sanitaires mises en place lors du tournage afin d’éviter une quelconque contamination au coronavirus ont affecté Michel Sarran, adepte des bourrades affectueuses et des étreintes enthousiastes. Il s’est d’ailleurs confié à ce sujet auprès de Voici :

Le plus gros changement pour moi qui suis plutôt impulsif et qui manifeste ma joie quand le candidat a fait une belle épreuve, ça a été de ne pas pouvoir se sauter dans les bras. Des référents Covid surveillaient tout ça.

Michel Sarran surveillé comme le lait sur le feu

En effet, la production de l’émission avait mis en place deux personnes dont l’unique fonction était de faire respecter les gestes barrières, le port du masques et les situations à risques.

Celles-ci étant forcément plus fréquentes sur un plateau où l’on cuisine et où les chefs ont à coeur de goûter les préparations de leurs candidats afin de pouvoir ensuite les conseiller. Ainsi, dès qu’un chef utilisait une cuillère, celle-ci était automatiquement retirée du plan de travail par les référents Covid.

"Mon nez est une autoroute à six voies"

Des précautions importantes et qui ont quelque peu modifié le quotidien des chefs sur l’émission. Mais finalement, ce qui a le plus dérangé Michel Sarran, ce sont les tests qu’il devait subir très régulièrement pour être sûr qu’il n’avait pas été infecté :

On avait des tests antigéniques d’un côté et PCR de l’autre tous les lundis. Mon nez est une autoroute à six voies, on peut y passer des torchons de cuisine.

 Le jury de Top Chef @Pierre Olivier/M6
Le jury de Top Chef @Pierre Olivier/M6

Mais finalement, cela n’a pas empêché que le chef de la brigade jaune apprécie tout particulièrement la saison :

C’est celle où j’ai pris le plus de plaisir. Les chefs intervenants sont des monstres scotchants venus du monde entier et le niveau des candidats est si homogène qu’on a du mal, en dernière chance, à les éliminer.