En juillet 2023, Jarry avait succédé à Laurence Boccolini à la présentation de l’émission, animée pendant de nombreuses années par Nagui. Mais un peu moins d’un an plus tard, l’humoriste avait pris la décision d’arrêter les frais afin de se consacrer pleinement à son spectacle.
Jarry en plein burn-out : il a dû faire des choix
Si Jarry avait déjà reconnu avoir eu du mal à voir plusieurs candidats perdre à chaque émission, c’est un autre aspect qu’il a mis en avant auprès du Parisien pour justifier son départ. Mardi 14 octobre, l’humoriste s’est confié sans détour à nos confrères, expliquant avoir été submergé par la charge de travail qu’il devait assumer à l’époque.
“J’ai adoré présenter Tout le monde veut prendre sa place, mais je tournais 21 émissions par semaine, du lundi au mercredi, et j’étais sur scène du jeudi au samedi”, a-t-il déclaré. L’emploi du temps surchargé qu’il devait tenir aurait d’ailleurs eu des effets sur sa santé physique et mentale.
“J’ai commencé à avoir des rhumatismes aux genoux, une fatigue du système digestif, plein d’allergies. J’ai fait un petit burn-out”, a poursuivi celui qui a depuis vu Cyril Féraud reprendre les rênes du jeu culte de France 2.
Cette expérience n’a toutefois pas refroidi Jarry, qui n’a pas tiré un trait sur l’animation, bien au contraire. C’est désormais sur TF1 qu’il présentera Double jeu : joueur ou imposteur.
“J’en ai déjà tourné deux, je suis très très heureux”, a-t-il révélé à propos de ce nouveau programme, adapté d’un format anglais.
Jarry arbore un look qui n’a pas plu à ses enfants
Si, côté télévision, Jarry n’a pas à se plaindre, il en va de même pour le cinéma. Il est actuellement à l’affiche du film Le Jour J de Claude Zidi, aux côtés de Kev Adams et Didier Bourdon. Il y incarne un nazi prénommé Hans, en juin 1944, à l’approche du Débarquement. Pour les besoins du film, Jarry a dû opérer un changement de look radical.
“Je me suis rasé et je portais une perruque collée et des lentilles bleues”, a-t-il confié. Ce nouveau style est loin d’avoir fait l’unanimité auprès de ses deux enfants : “Mes enfants m’ont dit : ‘Papa, tu n’es pas beau !’”
Plus ému, Jarry est revenu sur la symbolique du rôle qu’il incarne : “Quand j’ai mis le costume, qui est un vrai uniforme de la Seconde Guerre mondiale, j’ai pleuré. J’ai pensé aux Juifs, aux Tsiganes et aux homosexuels qui ont été déportés. Je n’aurais pas pu jouer un personnage plus éloigné de moi : moi, j’ai l’impression d’être né pour dire aux gens que notre ADN est le même et qu’il faut arrêter de s’affronter.”