Isabelle Ithurburu succède à Jacques Legros, figure emblématique du JT pendant plus de deux décennies, s’est entraînée en conditions réelles ces derniers jours. Et ces essais, loin d’être de simples formalités, ont été marqués par des mises en situation parfois déstabilisantes. Interrogée par Le Parisien, Isabelle Ithurburu a admis avoir été mise à rude épreuve :
"Les deux premiers étaient vraiment difficiles, j’avais l’impression de ne pas y arriver. Et depuis le troisième, je prends davantage plaisir. Il y a des jeux de caméra à intégrer, des choses à perfectionner, mais je suis prête".
Depuis son arrivée sur TF1 en 2023 à la présentation de 50’ Inside, l’ex-animatrice de Canal+ a su se faire une place sur la première chaîne. Pourtant, devenir joker du JT n’a jamais été une ambition, comme elle le reconnaît elle-même : "Ce n’était pas dans mon plan de carrière"
C’est sur recommandation interne que Thierry Thuillier, directeur de l'information de TF1, l’a approchée pour lui proposer ce nouveau défi.
Des pièges tendus pour la préparer au direct
Lors des essais, Romain Hussenot, rédacteur en chef du JT, la guidait discrètement via oreillette, comme il le fera en direct. Mais il ne s’agissait pas de simples répétitions tranquilles. L’équipe, bien décidée à la préparer au pire, a volontairement corsé l’exercice.
"On lui a tendu quelques pièges", a-t-il confié, révélant qu’un test récent incluait l’ajout impromptu d’une information de dernière minute et une panne du prompteur.
Pour Isabelle Ithurburu, ce genre d’imprévu n’est pas totalement nouveau, même si l’usage du prompteur est une nouveauté.
""J’ai découvert le prompteur en arrivant à TF1 puisque je travaillais sans sur les émissions sportives de Canal +. Donc ce n’est pas un souci", explique-t-elle.
En revanche, elle avoue avoir été déstabilisée par un autre incident : "Ce qui a été le plus complexe, c’est un sujet qui se coupe avant la fin. La caméra est revenue sur moi et j’ai eu un petit rictus qu’il ne faut pas que j’aie".
Soutenue par ses pairs et prête pour le grand saut
Malgré ces obstacles, Isabelle Ithurburu peut compter sur le soutien de ses prédécesseurs. Jacques Legros lui a recommandé de rester naturelle et souriante, sans surjouer l’émotion, tandis que Marie-Sophie Lacarrau lui a rappelé que ce journal est avant tout celui "des téléspectateurs".
Déterminée et entourée de bons conseils, la compagne de Maxime Nucci semble armée pour assurer cette nouvelle mission. "Je pense que je suis davantage dans les clous de ce journal que de celui de 20 heures", confie-t-elle.
Rendez-vous est donc pris pour ses débuts dans cet exercice exigeant, mais où elle pourrait bien briller.