Invité sur le plateau de l'émission C à Vous mardi 13 mars, Stéphane Guillon s'est laissé allé à critiquer sans le nommer son ancien patron. L'humoriste avait déjà sérieusement écorné l'image de Thierry Ardisson dans son nouveau livre Journal d'un Infréquentable, le qualifiant de "patron ringard". Il a ensuite déclaré que l'homme en noir "pleurait sur commande" lors des enregistrements de l'émission :

Ça l'humanise. Parfois, il ne pleure pas au bon moment... On coupe et on refait la séquence pour qu'il pleure exactement là où il a décidé de pleurer puisqu'en conférence de rédaction, on décide que Thierry pleure à tel moment.

Licencié de l'émission en juin 2017 au bout de 10 ans de collaboration, le chroniqueur a été surpris des conditions de son licenciement, qu'il a appris par un tiers. La révélation de son salaire par Cyril Hanouna a été ressentie par l'ancien sniper de Salut les Terriens ! comme une initiative "téléguidée" par Canal + pour lui nuire.

 

La réponse cinglante de Thierry Ardisson

Thierry Ardisson a envoyé une lettre au HuffingtonPost dans laquelle il n'est pas tendre avec son ex-employé :

StarMag.com

 

Stéphane Guillon rétorque et prend position

À la suite de ce courrier, le chroniqueur a également pris la plume et sa réaction a été publiée sur le site du HuffingtonPost :

Mon cher Thierry, merci pour ta lettre. Content d'avoir de tes nouvelles, je n'en avais pas eu depuis mon éviction de la chaine en juin dernier, alors tu imagines ma surprise ! En revanche, je ne comprends pas que tu réagisses si mal à un livre dans lequel tu n'es pas cité une seule fois. Je te conseille donc de le lire. (...) Pour le reste, tu as été un modèle pour moi Thierry. (...) Alors quand les salariés de i>Télé ont été licenciés, quand Bolloré censurait la chaine, virait sans ménagement des gens de grande qualité, je pensais bêtement que tu serais à mes côtés, que tu viendrais manifester avec moi, que mes vannes te feraient rire, que tu t'insurgerais toi aussi. Tu as préféré ne rien dire, garder ta place et ton salaire, celui que tu me reproches aujourd'hui d'avoir touché indûment. (...)

Une réplique visiblement teintée d'amertume et de déception qui ne manquera pas de relancer le clash entre les deux hommes.

Retrouvez l'intégralité de la lettre de Stéphane Guillon sur le site du HufingtonPost.