À seulement 20 ans, Émilien est devenu un phénomène télévisuel. Avec plus de 2,3 millions d’euros remportés en cumulant gains et cadeaux dans Les 12 Coups de Midi, il perçoit désormais l’équivalent de 120 000 euros nets chaque mois. Une somme vertigineuse qui, loin de lui monter à la tête, le pousse surtout à réfléchir à sa propre histoire familiale.

Émilien, ravi de pouvoir venir en aide à sa mère
Dans un entretien accordé à Sept à Huit, diffusé ce dimanche 25 mai 2025, le jeune homme s’est confié avec sincérité sur l’impact de cette réussite, notamment en comparaison avec la situation de sa mère. « Je vois ma mère travailler énormément pour gagner moins », dit-il, ému. Aide-soignante, elle enchaîne les heures, les efforts et les sacrifices, pour un salaire qui n’a rien à voir avec les gains que son fils accumule en répondant à des questions de culture générale.
« C’est rassurant de se dire qu’on peut protéger les arrières de celle qui nous a élevés et nous a protégés. Pouvoir lui rendre la pareille si besoin, c’est quelque chose d’essentiel pour moi », poursuit-il. Pour Émilien, sa victoire est avant tout un levier pour offrir à sa mère le confort et la sécurité qu’elle mérite.
Depuis ses débuts dans l’émission, Émilien enchaîne les participations, 605 jusqu'au jour de l'interview, et passe jusqu’à 10 heures par jour sur les tournages, à raison de 5 à 6 émissions enregistrées quotidiennement. S’il est devenu une figure emblématique du jeu, c’est aussi grâce à un travail acharné, souvent dans l’ombre.
Un passionné de jeux
« J’aime jouer et je joue énormément. Je prends des notes pour retenir, parfois je passe 15 à 16 heures par jour à ça. Il y a des journées où je ne fais que ça », explique-t-il, affirmant ne pas avoir de méthode miracle, si ce n’est une mémoire solide et une curiosité insatiable.
Son aventure, il la vit avec sa famille, et c’est justement dans ce cadre qu’elle a commencé. Enfant, il regardait l’émission avec ses parents et ses grands-parents. Ce sont ces moments partagés qui l’ont poussé à tenter sa chance. « Même si c’est moi qui joue, ils sont là, autour de moi. Ma grand-mère est souvent dans le public. Ça reste une aventure profondément familiale », confie-t-il avec tendresse.
Aujourd’hui, grâce à ses gains faramineux, Émilien a de quoi envisager l’avenir avec sérénité. Mais il garde les pieds sur terre, et n’oublie ni d’où il vient, ni ce qu’il souhaite devenir : professeur d’histoire. Une ambition qui montre que, malgré ses 120 000 euros mensuels, le savoir reste sa vraie passion.