C’est le genre d’histoire qui ne se produits jamais dans la réalité et pourtant. Quatre jeunes pêcheurs résidant au Yémen et très pauvres vont devenir millionnaires sous peu. Comment ont-ils fait ? Ils ont simplement repéré un cadavre de baleine en train de flotter et ont décidé de le récupérer. Une fois remonté à bord de leur bateau, ils ont autopsié l’animal et lui ont ouvert le ventre.

Et là, une magnifique surprise les attendait ! Dans l’estomac du cétacé, 127 kilos d’ambre gris, une substance sécrétée par les baleines. On trouve cet ambre gris, d’apparence cireuse dans l’appareil digestif de ces animaux. C’est un amas de tout ce que les baleines ne digèrent pas et également une substance extrêmement recherchée dans le monde de la parfumerie.

Les pêcheurs pourraient obtenir 8,5 millions d'euros grâce à l'ambre gris

Car l’ambre gris a une propriété très importante, celle de fixer les odeurs. Rajouter de l’ambre gris lors de la fabrication d’un parfum permet donc de préserver l’odeur dudit parfum dans le temps.

L’ambre gris est d’ailleurs si recherché qu’il est surnommé l’or flottant et son cours dépasse parfois celui de l’or lui-même. En 2020, un pêcheur thaïlandais avait lui aussi trouvé 6 kilos d’ambre gris qu’il avait revendus pour 400 000 euros. Si l’on fait le calcul, cela veut dire que pour les 127 kilos, les quatre pêcheurs yéménites risquent d’obtenir près de 8,5 millions d’euros.

Des acheteurs se sont déjà présentés

Pour un des pays les plus pauvre au monde, où le revenu annuel plafonne autour de 800 euros,  il s’agit donc d’une sacrée somme qui a créé beaucoup d’engouement. En attente de pouvoir revendre leur trouvaille, les pêcheurs ont payé des dizaines d’hommes armés pour protéger l’ambre gris.

 De l'ambre gris @Getty Images
De l'ambre gris @Getty Images

Des acheteurs éventuels se sont déjà présentés et les pêcheurs n’ont finalement plus qu’à faire leur choix parmi les offres dont beaucoup proviennent d'hommes d'affaires du Golfe. On espère qu’ils profiteront au maximum de leur nouvelle aisance financière