Culturiste et influenceuse mexicaine, Odalis Santos Mena avait acquis une petite notoriété sur les réseaux sociaux. La fan de fitness publiait des vidéos de ses intenses séances d'entraînement et distribuait volontiers ses bons conseils sportifs à ses abonnés.

Dernièrement, comme toute bonne influenceuse qui se respecte, Odalis avait partagé un énième bon plan avec sa communauté. Elle vantait les bienfaits du MiraDry, une opération chirurgicale qui permet de limiter la transpiration au niveau des aisselles. Éliminant de façon permanente plus de 80% des glandes sudoripares, ce nouveau traitement thermique est en effet réputé relativement sûr et efficace.

Mais alors qu'elle se réjouissait de subir cette intervention, son passage à la clinique sera fatal à la jeune sportive.

L'influenceuse décède en salle d'intervention

Comme l'a révélé le New York Post, l'opération a viré au drame. Odalis ne s'est jamais réveillée ce 7 juillet dernier, après son anesthésie.

Elle a fait un arrêt cardiaque après avoir été anesthésiée et est décédée peu après.

Les employés de la clinique SkinPiel de Guadalajara ont fait tout leur possible pour tenter de la ramener à la vie. En vain. Ils ont par la suite fait appel à d'autres experts médicaux pour déterminer si la jeune femme n'avait pas consommé de potentielles substances avant l'intervention.

Et il semblerait hélas que oui. Car d'après le rapport du médecin légiste, c'est même ce qui aurait provoqué le décès de la culturiste.

Une accro aux stéroïdes ?

Toujours selon le média américain, qui a rapporté les conclusions des experts médico-légaux, "la mort d'Odalis Santos Mena est probablement due à la combinaison de l'anesthésie et d'un stéroïde qu'elle avait pris". Les médecins appelés en renfort par la clinique lors du drame ont quant à eux découvert des traces de "clenbutérol, de la créatine et de l'oxandrolone dans son organisme". Ces produits dopants et anabolisants peuvent provoquer de graves effets lorsqu'ils sont consommés à outrance. Quand ils n'entraînent pas la mort.

C'est SkinPiel qui a contacté l'influenceuse pour qu'elle fasse la promotion du MiraDry. Cependant, The Sun a révélé que le cabinet médical n'était pas autorisé à exercer. En outre, les enquêteurs ont indiqué dans leur rapport la :

négligence d'un anesthésiste qui n'aurait pas été formé à l'administration de médicaments anesthésiants.

Les représentants de SkinPiel ont cependant affirmé que la défunte avait assuré n'avoir pris aucune substance.