Parfois, on se lève avec une idée brillante en tête. Et parfois, on croit avoir une idée brillante mais c’est en fait une aberration. On vous laisse deviner à quelle catégorie appartient la décision du gouvernement japonais de rejeter dans le Pacifique les eaux contaminées de Fukushima.

La possibilité de cette option était sur la table depuis déjà un petit moment mais c’est le 13 avril que le gouvernement japonais a confirmé qu’il avait bel et bien pris cette décision.

Plus d'un million de tonnes d'eau bientôt rejetées

En tout, c’est pour l’instant 1,3 million de tonnes d’eau qui devraient être relâchées dans l’océan Pacifique. Mais cette quantité augmente de 141 tonnes par jour et le déversement ne devrait commencer que dans deux ans. Il faut en effet l’accord de l’Autorité de régulation du nucléaire avant de se lancer dans cette entreprise.

Malgré un premier traitement, l’eau reste contaminée pour le moment de 62 composantes au-dessus des normes environnementales. Un deuxième traitement sera donc nécessaire et pourrait ne pas être encore suffisant.

Ce choix est en tout cas très impopulaire mais le gouvernement le justifie par une simple question logistique. Il ne dispose plus en effet d’assez de place pour continuer à stocker l’eau contaminée issue de l’ancienne centrale nucléaire de Fukushima.

Aucune idée des conséquences sur le long terme

Le gouvernement japonais a plusieurs fois repoussé cette mesure tant elle était peu acceptée par l’opinion mais le temps presse puisque les espaces de stockage seront totalement pleins à l’automne 2022.

Le gouvernement a en tout cas assuré que l’eau qui allait être rejetée ne serait pas dangereuse pour la santé mais des voix se sont élevées pour affirmer qu’au vu de la durée de vie de plusieurs milliers voire dizaines de milliers d’années des composantes radioactives, on ne pouvait aucunement prédire les conséquences qu’aurait ce rejet des eaux contaminées dans l’océan. Encore une bonne nouvelle pour la planète finalement !