Selon les statistiques de ligue-cancer.net, en France, près d'une femme sur neuf sera concernée au cours de sa vie par le cancer du sein. En 2017, 12 000 d'entre elles ont perdu la vie pour cette raison. Pourtant, si elle est détectée à temps, cette maladie peut être soignée dans la majorité des cas. Un dépistage essentiel mais qui peut aussi cacher de mauvaises surprises comme le montre la terrible histoire de Sarah Boyle.

Sarah Boyle victime d'une erreur médicale

Le récit de cette femme de 28 ans est raconté par nos confrères de LCI. La mésaventure a eu lieu il y a 3 ans. A l'époque, cette habitante de Stoke-on-Trent vient d'avoir un enfant mais celui-ci refuse d'être allaité.

Elle passe par un scanner et une biopsie pour savoir s'il y a un problème et ce qui pourrait expliquer le comportement de son enfant. Les médecins lui donnent alors le terrible verdict. Sarah Boyle souffre d'un cancer du sein et doit subir une double mastectomie si elle veut avoir une chance de vivre. Après l'opération, la mère de famille se fait ensuite poser des implants et passe par une chimiothérapie particulièrement éprouvante par son organisme. Elle va aussi perdre tous ses cheveux en passant par cette épreuve. On imagine sans peine le traumatisme.

Mais, 7 mois après avoir survécu à cette épreuve, Sarah Boyle apprend l'impensable. Elle n'a jamais eu de cancer. Le mauvais diagnostic venait d'une erreur d'interprétation.

Ces dernières années ont été extrêmement difficiles pour ma famille comme pour moi. Apprendre que j'avais un cancer a été horrible, mais subir des traitements et une opération avant de comprendre que je n'avais rien a été encore plus traumatisant. Pour ne rien arranger, j'ai désormais peur de développer un vrai cancer à cause de la pose des implants mammaires. Je crains aussi les complications liées à ma chimiothérapie.

Relayent nos confrères de Closer.

L'Anglaise de 28 ans a désormais décidé de porter plainte contre l'hôpital, afin de savoir comment une telle erreur a été possible et éviter que cela ne se reproduise. L'établissement hospitalier s'est déjà engagé à demander un 2e avis médical pour chaque cas de cancer invasif.