Florence Cassez est restée sept longues années loin de tout, isolée du monde entier, enfermée dans une prison mexicaine pour un crime qu’elle n’avait pas commis. Libérée sans condition il y a déjà un an, la jeune femme qui voulait croquer la vie à pleine dent est en réalité un oiseau blessé que la liberté effraie au quotidien.
Heureusement, Florence Cassez peut compter sur le soutien sans faille de son chéri Fausto, devenu son mari le 23 juillet dernier.
Mais ça ne suffisait pas, et l’ancienne détenue explique :
Un beau jour j’ai dit : Stop, je me prends en main, je sors ! Je me suis forcée à aller de l’avant. Mon mari m’a beaucoup soutenue. J’ai su parler à des proches, me vider. Le livre m’a aussi aidée. Maintenant je me débrouille seule.
Du coup, Florence Cassez va de l’avant et essaie de tourner la page de son triste passé, même si jamais elle n’oubliera l’enfer qu’elle a vécu au Mexique.
Pour se libérer de ses vieux démons, la jeune femme vient d’écrire un livre qui s’intitule « Rien n’emprisonne l’innocence » Disponible en librairie dès le 23 janvier, ce livre retrace l’histoire de Florence Cassez.
La jolie brune se confie comme elle le ferait à un ami, en toute intimité :
J’ai l’impression d’avoir trop vu, trop souffert, trop compris la nature humaine dans ce qu’elle a d’obscur La cicatrice est là. J’apprends à vivre avec.
Maintenant, elle apprend à vivre, tout simplement. Avant, tout lui faisait peur :
J’avais la trouille de tout : des voitures, du bruit, des rayons d’un magasin où je n’arrivais pas à choisir un dentifrice… J’étais affolée par la liberté.
Explique-t-elle. Aujourd’hui, tout semble aller mieux pour Florence Cassez qui espère très rapidement retrouver un emploi pour avoir enfin la vie normale à laquelle elle aspire.
Nous ne pouvons que comprendre son traumatisme. D’autant plus qu’elle est passée de la lumière médiatique à l’ombre d’une jeune femme « normale » ou presque. Pas facile de se retrouver seule face à son histoire, de digérer ces années d’emprisonnement, de se regarder dans un miroir, d’oublier et surtout de recommencer à zéro en laissant derrière soi une histoire qui a duré sept longues années.
Espérons que ce bouquin l’aidera à aller de l’avant. C’est tout ce qu’on lui souhaite : Florence Cassez a largement assez souffert pour le restant de son existence, elle mérite maintenant une vie apaisée et sans encombre. Croisons les doigts pour elle.