Le propriétaire de l'équipe de basket des Los Angeles Clippers s'est exprimé pour la première fois depuis la divulgation d'un enregistrement dans lequel il demande à sa petite amie de ne pas se montrer en compagnie de Noirs.

Pour la première fois depuis que ses propos racistes ont été rendus public, Donald Sterling, le propriétaire des Los Angeles Clippers suspendu à vie par la NBA, est sorti de son silence ce vendredi 2 mai.

Ce dernier a choisi de s'exprimer dans un magazine peu connu, spécialisé dans l'art de vivre et destiné aux riches habitants de Los Angeles.

J'aurais dû acheter son silence

A-t-il déclaré au magazine DuJour, à propos de sa maîtresse Vanessa Stiviano. Elle est la personne qui aurait vendu la mèche en remettant à TMZ un enregistrement contenant les propos racistes de Sterling.

Il a confié qu'il ne s'exprimerait plus qu'en face des dirigeants de la NBA, la Ligue nord-américaine de basket, qui veulent le forcer à vendre son équipe, ou de Barbara Walters, une journaliste de la chaîne de télévision ABC.

Ce genre de discussions, il y a en eu plusieurs

Confie Vanessa Stiviano à la chaîne ABC.

La jeune femme de 31 ans, autrefois assistante personnelle de Sterling est silencieuse jusqu'à présent, elle a tenu à éclaircir la situation. Elle a assuré qu'elle n'était pas à l'origine de la divulgation de l'enregistrement mais reconnue être l'auteure de cette conversation. Elle l'avait ensuite confiée à un ami qui l'aurait, de sa propre initiative, transmis à son tour à TMZ.

Elle ne laisse aucun doute sur le fait que Donald Sterling tenait régulièrement des propos racistes.

Ce genre de discussions entre M. Sterling et moi, il y en a eu plusieurs. Ce que tout le monde a entendu, c'est seulement un enregistrement de 15 minutes, mais il pourrait y avoir eu des heures d’enregistrement identique.

Cependant, elle estime qu'il ne faut pas le qualifier de raciste mais que Sterling devait présenter des excuses.
Et ce n'est pas chose facile selon elle.

Une révélation qui met mal à l'aise nombre de personnes. Raciste et être propriétaire des Los Angeles Clippers, n'est-ce pas incompatible ?