Ne jamais sous-estimer une femme blessée, voire même humiliée… François Hollande l’a appris à ses dépens. S’il a préféré Julie Gayet à Valérie Trierweiler, le président de la République n’est pas sorti indemne non plus de cette rupture… Retour sur cette séparation très médiatisée.
Qui n’a jamais voulu se venger d’un ex qui lui a brisé le cœur ? Lui faire mal comme il nous a fait du mal ? C’est ce qu’a fait Valérie Trierweiler. Trompée mais également humiliée par François Hollande, l’ancienne première Dame a pris sa revanche… Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle a tapé là où ça fait mal.
Souvenez-vous : le 25 janvier 2014, François Hollande annonçait sa rupture avec la journaliste de Paris Match, via un communiqué de presse où on pouvait lire :
Je fais savoir que j'ai mis fin à la vie commune que je partageais avec Valérie Trierweiler.
Une séparation qui a fait suite aux révélations du magazine Closer, qui quelques jours plus tôt avait dévoilé que le chef de l’Etat vivait une histoire d’amour avec la comédienne Julie Gayet… une histoire d’amour qui remonte déjà à 2012… Trahie par celui qu’elle aimait, Valérie Trierweiler s’effondre. L’ancienne première Dame est immédiatement hospitalisée… François Hollande attend que son ex- compagne se remette sur pied afin d’annoncer sa rupture avec cette-dernière.
Alors que le président de la République entame une nouvelle vie de jeune célibataire, Valérie Trierweiler se terre dans le silence… Le début des ennuis pour François Hollande. Et pour cause : le chef de l’Etat aurait dû garder à l’esprit que la vengeance est un plat qui se mange froid… D’autant plus que la journaliste avait déjà montré par le passé de quoi elle était capable, en apportant par exemple son soutien sur Twitter à Olivier Falorni, le rival de Ségolène Royal.
C’est sûr, François Hollande aurait dû se méfier de son ex, cette-dernière n’étant pas du genre à se laisser faire sans mot dire. C’est dans les colonnes du magazine Paris Match, hebdomadaire pour lequel elle travaille, que Valérie Trieirweiler sort de son silence. La journaliste se confie pour la première fois sur cette rupture très médiatisée au cours d’un entretien réalisé lors d’un voyage humanitaire en Inde. L’ex de François Hollande avoue :
J'entendais des rumeurs, évidemment, mais on en entendait sur tout le monde. J'en entends sur moi aussi, tout le temps. Je n'y prêtais pas attention. Lorsque j'ai su, c'est comme si j'étais tombée d'un gratte-ciel.
Si François Hollande pensait que Valérie Trierweiler allait s’arrêter là, c’était bien mal la connaître. Le président de la République aurait dû savoir qu’il ne faut jamais sous-estimer une femme blessée. Après des mois de silence, Valérie Trierweiler annonce au mois de septembre 2014 la sortie d’un brûlot dans lequel elle revient sur ses 9 ans d’amour avec François Hollande.
L’Elysée tremble… et à juste titre ! Tout ! Valérie Trierweiler balance tout sur ses neuf années passées aux côtés du chef de l’Etat dans un livre baptisé Merci pour ce moment. De leur rencontre à leur envie de pouponner en passant par leur rupture, la journaliste n’hésite pas à révéler les secrets de sa vie intime avec le président de la République, quitte à égratigner au passage l’image de celui-ci.
En effet, alors que la cote de popularité de François Hollande est déjà au plus bas, la journaliste révèle dans son ouvrage :
Il s'est présenté comme l'homme qui n'aime pas les riches. En réalité, le président n'aime pas les pauvres. Lui, l'homme de gauche, dit en privé : ‘les sans-dents' très fier de son trait d'humour.
Sur sa rupture avec le chef de l’Etat, Valérie Trierweiler écrit :
L'information Julie Gayet est le premier titre des matinales. (...) Je craque, je ne peux pas entendre ça, je me précipite dans la salle de bains. Je saisis le petit sac en plastique qui contient des somnifères (...) François m'a suivie. Il tente de m'arracher le sac. Je cours dans la chambre. Il attrape le sac qui se déchire. Des pilules s'éparpillent sur le lit et le sol. Je parviens à en récupérer. J'avale ce que je peux. Je veux dormir. Je ne veux pas vivre les heures qui vont arriver. Je sens la bourrasque qui va s'abattre sur moi et je n'ai pas la force d'y résister. Je veux fuir. Je perds connaissance.
La journaliste ne s’arrête pas en si bon chemin. Si elle refuse de s’exprimer dans la presse française, elle enchaîne une promo marathon en Grande-Bretagne. Interrogée par la BBC One, la journaliste explique :
Ce n'est pas une vengeance, ce n'est pas une revanche. Ce n'est pas pour le détruire, c'est pour me reconstruire moi. C'était ce qu'il me fallait faire.
Aujourd’hui, Valérie Trierweiler affirme avoir terminé ce chapitre de sa vie. La page est-elle enfin tournée ? Mystère…. Une seule chose est sûre : quand on cherche Valérie Trierweiler, on la trouve. François Hollande ferait bien de le garder à l’esprit.