Présidentielle de 2007... Ségolène Royal se hisse au deuxième tour de l’élection mais elle finit par s'incliner lors de la dernière ligne droite. Et c'est finalement Nicolas Sarkozy qui est élu afin de succéder à Jacques Chirac.

Invitée sur le plateau de L’interview sans filtre de Télé Loisirs, l'ancienne ministre socialiste est revenue sur cette défaite. Ainsi, elle a regretté le manque de soutien à l'époque au sein de son propre camp :

Dans mon camp, les hommes ne supportaient pas que ce soit moi qui ai gagné l'investiture. Alors que j'avais les mêmes diplômes qu'eux, que j'avais plus d'expérience politique qu'eux. Mais j'étais décrite comme une femme venant de nulle part.

"Ou tu me soutiens, ou tu t'en vas"

Ségolène Royal a notamment été profondément blessée par la trahison de l'un de ces hommes. Et pour cause : celui-ci n'est autre que François Hollande, son compagnon de l'époque... Non seulement il ne l'a pas soutenue, mais il l'a également trompée.

L'ancienne ministre se souvient :

Pourquoi n'ai-je pas dit à ces messieurs : "Ou vous me soutenez, ou vous quittez ma campagne" ? Y compris à mon propre conjoint, qui ne m'a pas soutenue pendant la campagne et qui en plus me trompait... J'aurais dû lui dire : "Ou tu me soutiens, ou tu t'en vas".

En effet, alors que Ségolène Royal se lançait dans la course à la présidentielle, François Hollande, lui, entamait une relation extra-conjugale avec Valérie Trierweiler. Mais l'ancienne ministre a préféré se taire. Et pour cause :

J'avais encore 4 enfants à élever qui subissaient déjà l'exposition de leur mère. Si en plus j'avais ajouté à ça la crise d'un couple, je ne sais pas comment ils s'en seraient sortis.