C'est une étape majeure dans les suites de l'affaire "Bismuth". Après plusieurs mois de contrainte, Nicolas Sarkozy a vu son bracelet électronique lui être retiré. Une décision qui pourrait bien lui offrir un bol d'air frais, loin de Paris, aux côtés de Carla Bruni.

L'information, d'abord révélée par le média Off investigation et confirmée par l'AFP, a été officialisée ce jeudi 15 mai 2025. Le parquet de Paris a validé le retrait du dispositif de surveillance qui accompagnait l'ancien chef de l'État depuis le 7 février dernier.

Pourquoi son bracelet électronique a été retiré ? 

Cette décision fait suite à l'admission de Nicolas Sarkozy au régime de la libération conditionnelle. Celle-ci a été prononcée la veille, ce mercredi 14 mai, par le juge d'application des peines (JAP).

Pour rappel, Nicolas Sarkozy avait été définitivement condamné le 18 décembre 2024 dans l'affaire dite des écoutes "Bismuth", pour corruption et trafic d'influence. La peine : un an d'emprisonnement ferme, aménagé sous bracelet électronique.

Son avocate, Maître Jacqueline Laffont Haïk, a confirmé auprès de RTL : « Je vous confirme que Nicolas Sarkozy a bénéficié d'une libération conditionnelle ordonnée le 14 mai par le juge de l'application des peines ». Elle a ajouté que cette mesure était « strictement conforme à la loi et à la jurisprudence ».

Âgé de 70 ans depuis le 28 janvier 2025, l'ancien président remplissait les conditions d'éligibilité pour cette requête, pouvant être examinée avant la moitié de sa peine.

Malgré le retrait du bracelet, l'ancien locataire de l'Élysée reste soumis à certaines obligations. Comme le rapporte Le Parisien, il devra notamment solliciter l'autorisation du JAP pour tout déplacement supérieur à 15 jours ou à l'étranger. Il doit aussi répondre aux convocations judiciaires et recevoir les visites du service pénitentiaire d'insertion et de probation.

Direction le Cap Nègre ? 

Alors que son entourage affirmait jeudi qu'il était au travail dans son bureau parisien, des informations de Off investigation suggèrent une autre réalité. L'ancien président aurait déjà mis le cap sur le Sud de la France.

Selon ces sources, Nicolas Sarkozy se serait offert quelques jours de repos au Cap Nègre, dans le Var. Une destination privilégiée puisqu'elle abrite la luxueuse résidence secondaire de son épouse, la mannequin et chanteuse Carla Bruni.

De quoi lui permettre de profiter de souffler ces prochains jours loin du tumulte parisien ? Affaire à suivre…