L'administration fiscale a présenté cette demande fin 2017, arguant que Shakira aurait dû déclarer la majeure partie ses revenus dans le monde en tant que résidente en Espagne pendant la période visée, croit savoir le journal barcelonais.

Le parquet doit maintenant décider s'il engage ou non ces poursuites pénales. Le délit dont serait victime le fisc espagnol est passible de deux ans de prison.

Selon La Vanguardia, qui cite des sources proches du dossier, l'affaire porterait sur "plusieurs dizaines de millions d'euros".

Contactée par l'AFP, l'administration fiscale espagnole s'est refusée à tout commentaire.

Un "différend technique" ?

Des sources de l'entourage de Shakira, évoquant un "différend technique" que la chanteuse est prête à régler, ont indiqué à La Vanguardia :

Il s'agit d'une différence de critères, et non de dissimulation fiscale.

Selon ces sources, une grande partie des revenus de Shakira pendant la période 2011-2014 provenaient de ses tournées à l'étranger, lesquelles l'obligeaient en outre à vivre en Espagne moins de 183 jours par an, le seuil à partir duquel il est obligatoire de déclarer sa résidence fiscale dans le pays.

A 40 ans, Shakira, qui a vendu plus de 60 millions d'albums depuis le début de sa carrière, reste une des chanteuses les plus populaires au monde, avec quelque 50 millions de followers sur Twitter.