Ce jour-là, Simon Castaldi s’est confié sur un sujet qu’il aborde rarement. C’est dans le podcast Addiktion, animé par le psychiatre Laurent Karila, que les téléspectateurs peuvent voir dans l’émission Ça commence aujourd’hui sur France 2 aux côtés de Faustine Bollaert, qu’il a accepté d’évoquer son rapport aux jeux d’argent, notamment aux casinos en ligne.
Simon Castaldi, transparent sur son addiction : “C’est quelque chose qui me colle à la peau”
“J’ai appris très tôt à jouer au poker”, a expliqué Simon Castaldi. C’est vers l’âge de 15 ans que cette appétence pour les jeux d’argent a commencé à poindre. Il a très vite apprécié la dopamine que cela lui procurait.
Mais ce qu’il aimait réellement, c’était l’adrénaline et le risque. Il s’est donc naturellement tourné vers les jeux de hasard. “Ça m’a suivi très longtemps et ça continue à me suivre. (...) C’est quelque chose qui me colle à la peau”, a-t-il confié. Aujourd’hui encore, il lutte contre cette addiction, qui a pris une tournure différente ces dernières années. “Depuis cinq-six ans, l’essor des casinos en ligne a vraiment amplifié le problème. On peut y penser tout le temps et c’est tellement facile d’accès que c’est le vrai souci.”
Son addiction aux jeux d’argent est devenue compulsive vers 17-18 ans
“Mon gros problème, c’est que j’ai gagné beaucoup d’argent plus tard au casino, et ça en fait, c’est le pire. (...) J’ai eu un peu le syndrome du mec qui pense qu’il est plus fort que les autres et qu’il a la baraka.” Il avoue d’ailleurs y croire encore parfois.
Son envie de “vouloir jouer par tous les moyens” l’a même poussé à faire “ses premières conneries” pour trouver de l’argent. Il lui est arrivé de piocher dans le porte-monnaie de son père. Il était alors “comme un drogué qui veut acheter sa drogue”.
“Je pouvais jouer cinq fois par semaine”, a ajouté celui qui a déjà eu des envies irrépressibles de jouer et pouvait même manipuler pour y parvenir.
Simon Castaldi : “J’ai eu des dettes à plusieurs milliers d’euros”
“J’ai eu des phases où j’ai plus joué du tout parce que j’ai fait des conneries, parce que je me suis mis dans des situations inconfortables. Genre avoir des dettes, genre rendre triste ma mère. J’ai décroché, mais ça ne durait pas très longtemps. Je revenais souvent à ça”, a-t-il poursuivi. Cette addiction lui a d’ailleurs causé de nombreux soucis.
“J’ai eu des dettes à plusieurs milliers d’euros”, a avoué celui qui continue de jouer en ligne par phases. Simon Castaldi admet être un homme excessif, comme son père. Benjamin Castaldi ne savait d’ailleurs pas toujours ce que son fils traversait, car ce dernier le lui cachait.
“Mon père voyait ça d’un œil extérieur. Il ne savait pas tout. Je l’ai souvent dit après coup, quand les choses étaient un peu plus rentrées dans l’ordre. Mon grand frère (Julien Castaldi, NDLR) m’a beaucoup aidé. Il essayait de trouver des solutions à ça, c’est lui qui savait tout. Après coup, quand on réglait l’histoire, on en parlait à ma mère.”