Poupette Kenza renaît de ses cendres. Après plusieurs mois d’absence, l’influenceuse a fait son retour sur les réseaux sociaux le 1er mai 2025, pour annoncer la parution de son livre, baptisé De Poupette à Kenza, : les dix secondes qui ont changé ma vie (éd. Pion). "À mes enfants, à mon mari, à ma famille, à mes amis, à mes poupettes, j’ai tellement de choses à vous dire, tellement de choses que vous avez ratées", confiait-elle face caméra, visiblement émue de retrouver ses fans de la première heure.

Au fil des pages, Kenza Benchrif, de son vrai nom, revient sur ces derniers mois éprouvants qui ont bouleversé sa vie et l’auront marquée à jamais. Aussi a-t-elle présenté ce nouvel ouvrage, dont elle a commencé l’écriture durant son incarcération, comme une thérapie autant qu’un témoignage livré à cœur ouvert. "Écrire m’a aidée, écrire m’a sauvée", a-t-elle indiqué. Car Poupette Kenza revient de loin.

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Poupette Kenza @ Instagram

Une affaire rocambolesque

Accusée de "tentative d’extorsion en bande organisée" et d’"association de malfaiteurs", la jeune femme de 24 ans a été mise en examen le 7 juillet 2024, avant d’être placée en détention provisoire. Comme l’a précisé le parquet de Rouen, le juge des libertés a refusé sa demande de remise en liberté sous contrôle judiciaire, estimant qu’elle présentait un risque de tentative de fuite à l’étranger.

L’affaire a éclaté au grand jour le 23 février 2024, lorsqu’un dénommé Amadou a avoué lors de son audition auprès des enquêteurs avoir été recruté par Poupette Kenza, pour récupérer une grosse somme d’argent auprès d’un ancien couple d’amis. Ce que Poupette Kenza n’a pas nié lors d’une interview accordée au Parisien :

J’ai engagé un homme de main et j’ai voulu me faire justice moi-même. On m’a dit qu’il était costaud, physiquement impressionnant. Je voulais qu’avec sa prestance, il mette un coup de pression.

A-t-elle reconnu, dans les colonnes du quotidien local.

Mais les choses ont rapidement dégénéré puisque que cette tentative de médiation a tourné à l’intimidation, si l’on en croit les déclarations du couple dans leur dépôt de plainte, affirmant avoir été traqué par balise GPS et physiquement menacé.

Poupette Kenza prête à assumer ses actes

Celle qui a récemment accouché de son troisième enfant en toute discrétion a poursuivi :

Mon avocat m’a expliqué qu’en droit, l’extorsion, c’est soustraire de l’argent par la menace ou l’intimidation. Alors oui, in fine, c’est de l’extorsion.

Et elle s’est dite prête à assumer ses responsabilités lorsqu'elle se retrouvera face à ses juges : "En tout cas, au procès, je ne renierai pas ma culpabilité". Loin de se dédouaner, Poupette Kenza, qui risque jusqu'à vingt ans de réclusion criminelle, devrait donc livrer sa version des faits en toute transparence lors de son passage à la barre.

Elle n'a d'ailleurs pas caché avoir été littéralement traumatisée par son séjour à l'ombre, alors qu'elle était enceinte lorsqu'elle a été interpellée. "Je suis enceinte de cinq mois et les odeurs je ne les supporte pas (…) Dans la geôle, on m'a reconnue et je me fais appeler toute la soirée, je suis très angoissée", s’était-elle lamentée.

Poupette Kenza a néanmoins eu droit à un traitement spécial à "la nurserie", un espace réservé aux femmes enceintes. La jeune maman y occupait "deux cellules individuelles, reliées par une porte intérieure", où elle disposait d'"une douche avec de l’eau chaude, des WC et un coin cuisine".

Cependant, isolée de sa famille et privée de ses enfants, elle a confié avoir songé à commettre l’irréparable lors de son séjour à l’ombre : "J’ai mal agi, je le regrette. J’ai pensé à mettre fin à mes jours dans les derniers jours de prison".

Au cours de l'entretien, la pétillante brune en a profité pour dénoncer le rôle des réseaux sociaux, qui auraient grandement contribué à sa descente aux enfers.

Snapchat est le réseau social de la surconsommation. Contrairement à Instagram, qui limite les stories, on peut y poster à l’infini. Ça pousse à toujours plus.

Il faut dire que Poupette Kenza ne cachait rien de son quotidien et pouvait parfois publier plus d’une centaine de stories par jour. Un rythme effréné qui, selon elle, a fini par la faire perdre pied :

Je suis rentrée dans un engrenage inarrêtable qui m’a fait autant de bien que de mal.

Un nouveau départ ?

Alors que la date de son procès n’a pas encore été fixée, la femme d’Allan Lierhmann, qui a interdiction de quitter le territoire, tente de se reconstruire et est prête à prendre un nouveau départ. Résidant désormais à Angers, dans le Maine-et-Loire, elle a décidé de quelque peu déserter les réseaux sociaux. "Je ne reprendrai pas avant l’automne", a-t-elle informé.

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Allan Liehrmann et Poupette Kenza @ Instagram

D’autant plus qu’elle s’est lancé un nouveau défi et pas des moindres. En effet, Poupette Kenza s’est inscrite sur Parcoursup, avec un objectif pour le moins inattendu : celui de devenir médecin.