Depuis le début de la pandémie, Sibeth Ndiaye fait énormément parler d’elle. La porte-parole du gouvernement n’a pas une tâche facile. Cette dernière est le lien entre les figures politiques importantes au pouvoir et le peuple.

Si elle est loin de faire l’unanimité, c’est aussi parce qu’elle a avoué ne pas hésiter à mentir aux Français pour le gouvernement. Elle fait d’ailleurs partie des nombreuses personnalités politiques qui ont, dans un premier temps, affirmé que le port du masque, devenu obligatoire dans les transports en commun, n’était pas utile. Elle s’est également attiré les foudres des internautes sur ce même sujet, affirmant qu’elle était incapable de mettre un masque, pratique qui, selon elle, demandait l’aide d’un expert.

C’est pour Le Figaro, ce jeudi 29 mai, qu’elle a avoué :

Je sais que j'ai une cible accrochée au cou, c'est la fonction qui veut ça.

Malgré tout, elle déclare refuser de « cogner », même si elle a souvent été attaquée.

Je ne sais pas ciseler la phrase qui tue, je préfère expliquer.

Un rôle difficile à gérer

Ismaël Emelien, proche de la célèbre porte-parole du gouvernement, n’a pas hésité à la défendre :

C'est un rôle ingrat, multiplié au carré quand on se retrouve embarqué dans une pandémie où les comités scientifiques ne sont d'accord sur rien et où Raoult polémique avec François Barré-Sinoussi.

Comme rapporté par Le Figaro, depuis le début de la Ve République, 90% des porte-paroles ont aussi été des ministres en exercice. Sibeth Ndiaye a quant à elle appris sa fonction sur le tas. En parlant du Président, elle avait avoué :

Je suis capable de penser en amont ce qu’il va penser, c’est le propre d’un conseiller.

Sylvain Fort, ancien conseiller auprès du Président, a quant à lui déclaré :

Sibeth est un soldat. Elle est comme le jeune guerrier de Marathon qui fait les 42 kilomètres pour porter le message et mourir à l'arrivée.

De son côté, un proche du Premier Ministre a confessé que le gouvernement aurait pu mieux protéger Sibeth Ndiaye :

Si nous regrettons quelque chose, c'est peut-être de ne pas l'avoir mieux protégée en lui demandant de s'exprimer le moins possible pendant cette crise du Covid-19.

Qu’en pensez-vous ?