Ce mardi 6 juin 2023, Emmanuel et Brigitte Macron étaient de passage au Mont-Saint-Michel. Se voulant toujours autant proche des Français, le couple présidentiel a pris le temps de discuter et de poser pour des selfies avec les personnes présentes. Emmanuel Macron a également été encensé par plusieurs touristes étrangers, qui ont salué sa politique intérieure.

Cependant, le président de la République s’est montré quelque peu embarrassé lorsqu’un homme a tenu à lui rappeler une anecdote, alors qu’il saluait ses partisans. "On est heureux de vous revoir, on s’est vus au repas des différences d’âge", lui a-t-il lancé, avant d’insister :

Chez Jean-Claude, rue Saint-Fuscien (à Amiens, NDLR), avec trois couples.

Mais ce dîner n’a apparemment pas marqué Emmanuel Macron, qui a eu un peu de mal à dissimuler sa gêne.

Un singulier accueil

Au lendemain de sa journée passée au Mont-Saint-Michel, Emmanuel Macron s'est envolé vers l'Allemagne. C’est pour préparer les prochaines échéances européennes et internationales avec d’autres chefs d’État que le président de la République a fait le voyage outre-Rhin. Cependant, il ne s’attendait certainement pas retrouver certains de ses concitoyens sur place, toujours aussi hostiles à la reforme de l’âge du départ à la retraite.

Sur le plateau de Quotidien, Yann Barthès et ses équipes ont évoqué ce déplacement officiel. Sur les images diffusées dans l’émission, on peut voir une manifestante qui avait préparé sa venue et attendait Emmanuel Macron de pied ferme :

Macron, enlève ta perruque et retire ta réforme.

Pouvait-on lire sur la pancarte qu’elle brandissait.

Une phase de revendication qui a bien fait rire sur le plateau mais qui n’a certainement pas eu le même effet sur le président.

Un président décrié ?

Emmanuel Macron et son gouvernement sont très loin de faire l’unanimité. L’utilisation à plusieurs reprises du fameux article 49.3 pour faire passer en force la réforme des retraites a déclenché la colère des Français, nombreux à faire entendre leurs voix dans la rue. Des manifestations ont éclaté dans tous le pays, provoquant un lourd climat de tensions sociales qui a duré plusieurs semaines.

De quoi inquiéter Brigitte Macron, qui, en avril dernier, aurait pris la décision de ne plus quitter l’Élysée. Et visiblement, la Première dame avait vu juste. Le 15 mai dernier, son petit-neveu Jean-Alexandre Trogneux était agressé par trois individus à Amiens, alors qu’il rentrait à son domicile, situé au-dessus de sa chocolaterie d’Amiens. Immédiatement interpellés, deux des trois prévenus, tous opposants d’Emmanuel Macron, ont été condamnés à douze et quinze mois de prison ferme. Le troisième a quant à lui été relaxé, "au bénéfice du doute".