Ils ont voulu frapper fort, quitte à enfreindre la loi. Ce lundi 2 juin 2025, les Parisiens ont été surpris de voir Emmanuel Macron devant l’ambassade de Russie… Enfin presque, puisqu’il s’agissait de sa statue de cire normalement exposée au Musée Grévin.

Un vol suivi d’une protestation contre la politique d’Emmanuel Macron

Nos confrères de RTL rapportent que la statue de cire d’Emmanuel Macron, d’une valeur d’environ 40 000 euros, avait été dérobée aux alentours de 10h30. Une source policière a alors révélé que deux femmes et un homme étaient parvenus à se changer durant leur visite au Musée Grévin, afin de se faire passer pour des employés de l’établissement. Suite à ça, ils ont embarqué la statue d’Emmanuel Macron, qu’ils ont pris soin de recouvrir avec une couverture.

Le Musée Grévin a, par la suite, reçu un appel d’un activiste de Greenpeace qui a revendiqué le vol de la statue. Celle-ci a par après été aperçue devant l’ambassade de la Russie aux côtés de militants de l’ONG Greenpeace, déplorant les liens économiques entre la France et la Russie.

Jean-François Julliard, directeur général de Greenpeace France, a parlé du « double jeu » d’Emmanuel Macron. « Il soutient l'Ukraine, mais encourage les entreprises françaises à continuer à faire commerce avec la Russie. »

La protestation a duré quelques minutes avant de prendre fin d’elle-même. Si Greenpeace a précisé à nos confrères avoir simplement emprunté la statue, le directeur du Musée Grévin « compte déposer une plainte pour le vol de la statue de cire ».

Emmanuel Macron ne « mérite pas d’être exposé » au Musée Grévin

Sur le site officiel de Greenpeace, tout un dossier sur les raisons du vol de la statue de cire d’Emmanuel Macron a été rédigé. Nous pouvons alors lire : « Ce matin, ils ont emprunté la statue d’Emmanuel Macron au musée Grévin, estimant qu’il ne mérite pas d’être exposé dans cet établissement culturel à la renommée mondiale, tant qu’il n’aura pas fait rompre les contrats français avec la Russie et impulsé une transition écologique ambitieuse et pérenne à l’échelle européenne. »

L’ONG dénonce, entre autres, le fait que la France soit devenue « le premier importateur européen de gaz liquéfié (GNL) russe » et sa collaboration avec Rosatom, « une entreprise d’État russe créée par V. Poutine », en ce qui concerne le nucléaire.

Cette nouvelle attaque visant Emmanuel Macron n’arrange pas ses affaires, lui qui voit encore les images de son arrivée au Vietnam avec Brigitte Macron faire le tour du monde. Le geste de la première dame, interprété par de nombreuses personnes comme étant une « gifle », a même fait réagir l’Élysée.