Florence Porcel a été la première à porter de graves accusations contre Patrick Poivre d’Arvor. En 2021, elle a déposé plainte contre le journaliste, l'accusant de viols. Depuis, d’autres femmes sont sorties du silence…
Mis en examen dans le cadre de l’affaire portée par Florence Porcel, Patrick Poivre d’Arvor a été soumis, au mois de juillet dernier, à une évaluation psychologique menée par une experte, sur ordre de la cour d’appel de Paris.
"Il semble que le sujet présente..."
Dans leurs colonnes, nos confrères du Parisien, qui ont pu consulter le rapport, dont l’objectif était de « définir le profil et d’évaluer sa capacité de réinsertion », rapportent les propos de l’experte.
Ainsi, le quotidien rapporte que l’experte a estimé :
Ses capacités à se sentir concerné, à percevoir, à repérer, à appréhender les éléments de la subjectivité humaine sont restreintes.
Elle a ajouté :
Il semble que le sujet présente la sensation récurrente et diffuse d’être voulu par l’autre. Cette sensation d’être voulu semble être là d’emblée, comme une certitude précédant la rencontre avec la réalité de l’autre.
"C’était une passion à sens unique"
Toujours d’après les informations du Parisien, l’experte a également dévoilé la réaction du journaliste face aux accusations de Florence Porcel. Il aurait nié avoir eu une relation sexuelle avec la plaignante.
Il aurait ainsi confié :
C’était une passion à sens unique, sans qu’il y ait de ma part le moindre geste lui faisant penser qu’il y avait quoi que ce soit.
De ce fait, Patrick Poivre d’Arvor aurait exprimé avoir « vécu la plainte et sa mise en examen comme des actes 'arbitraires' » et aurait le sentiment de subir un « acharnement ».
Quant aux autres plaintes auxquelles il a dû faire face depuis, PPDA aurait déclaré :
Il y en a pour qui je me dis : 'Bah oui, je ne comprends pas pourquoi elle s’en prend à moi alors qu’elle n’a cessé de vanter mes louanges', et d’autres où c’est de la vengeance. Quand il y a vengeance, les choses sont très claires. En revanche, pour d’autres, je me suis réinterrogé. Je me dis que peut-être j’ai été indélicat. Mais vraiment, ce n’est jamais intentionnel et les rapports que j’ai eus avec ces femmes sont parfaitement consentis et en aucun cas violents. Très souvent, elles répétaient ce qu’elles avaient lu dans Libération ou dans les très nombreux journaux qui s’étaient intéressés au sujet.
Des propos qui ne manqueront pas de faire réagir les victimes présumées ?