Figure incontournable de la chanson française, Patrick Bruel ne se limite plus à la scène. Cet été, l’artiste de 66 ans a dévoilé un tout nouveau projet : un hôtel cinq étoiles à L’Isle-sur-la-Sorgue. Malheureusement, ce projet ambitieux, fruit de plusieurs années de travail acharné, suscite déjà quelques critiques.

Patrick Bruel face aux critiques 

En juillet dernier, Patrick Bruel a annoncé une très bonne nouvelle à ses fans. “Ça y est… nous y sommes. La commission de sécurité vient de donner son feu vert pour l’ouverture de L’Isle de Léos, cet hôtel que j’imagine, que je porte, dont je rêve depuis tant d’années…”, confiait-il sur Instagram.

Deux mois après cette annonce, l’artiste de 66 ans se retrouve confronté à certaines critiques qu’il juge infondées. Dans une interview accordée au journal La Provence, il a fait part de ses ressentis face à ces remarques négatives. “Ce qui m'affecte, c'est quand c'est empreint d'une malhonnêteté intellectuelle”, a-t-il indiqué.

Le papa de deux garçons a notamment pointé du doigt une critique particulièrement absurde. “Il y a un type qui a décrit toute sa journée au spa avec tout ce qu'il n'avait pas aimé... alors que le spa n'était pas encore ouvert à cette date !”, s’est-il indigné.

Ces remarques n’éclipsent toutefois pas les retours chaleureux des clients réellement venus sur place. “Mais c'est tellement rien à côté des satisfactions immenses des gens qui viennent vraiment”, assure Patrick Bruel.

Celui dont la maison a été ravagée par les flammes affirme accueillir volontiers les remarques constructives. “Que des gens viennent ici et aient un regard critique et fassent des remarques, c’est tout à fait légitime. Et c’est normal quand on s’expose”, a-t-il ajouté.

Un projet qui a demandé beaucoup d’efforts

L’établissement a déjà séduit plusieurs hôtes de marque, parmi lesquels le rugbyman Antoine Dupont.

Ce projet, Patrick Bruel l’a porté pendant sept ans, supervisant lui-même chaque détail de la transformation de cette ancienne usine du XIXᵉ siècle. Pour la décoration, il a lui-même chiné meubles et œuvres d’art auprès des nombreux brocanteurs locaux. Un engagement qui lui a demandé beaucoup d’efforts et de temps. “Je ne pensais pas que cela engendrerait autant de nuits blanches, autant d’énergie, autant de responsabilités, autant de stress”, a avoué le chanteur.