Médecin échographiste de profession, Marina Carrère d'Encausse est très présente dans le milieu du PAF. Pour rappel, elle avait rejoint Michel Cymes aux commandes de l’émission Le Magazine de la Santé en 2000. Quatre ans plus tard, elle faisait aussi ses débuts à la tête de l’émission Allô Docteurs. Alors forcément, elle s’est fait une place de choix dans le cœur des Français.

Côté privé, la talentueuse présentatrice a été mariée à un radiologue, un certain Francis. De leur union sont nés trois enfants : Lara, Thibault et Hugo. En 2020, elle a divorcé de son époux. Ce, avant de retrouver l’amour dans les bras d’Antoine. Malheureusement, son compagnon se bat actuellement contre la maladie de Charcot.

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Marina Carrère d'Encausse et Antoine @ DR

Marina Carrère d'Encausse réalise un documentaire sur la maladie

Appelée également Sclérose Latérale Amyotrophique (SLA), cette maladie neurodégénérative n’épargne pas ses victimes. Tous ceux qui en sont atteints ne peuvent en effet y échapper. Malheureusement, il n’existe aucun traitement. Si l’ancienne acolyte de Michel Cymes a choisi de mener ce combat, c’est parce que son compagnon Antoine est atteint de cette pathologie.

Marina Carrère d’Encausse a ainsi souhaité médiatiser le combat d’Antoine pour lever le voile sur cette maladie. Un documentaire intitulé Fin de vie : pour que tu aies le choix sera en effet diffusé le 26 septembre prochain à 21h05 sur France 5. Dans une interview accordée à nos confrères de Télé-Loisirs, l’intéressée s’est confiée sur la réalisation de ce reportage à la fois intime et universel.

Je mène ce combat aussi pour lui car je trouverais inadmissible de devoir l'emmener en Belgique pour se faire euthanasier le jour ou il l'aura décidé. J'essaye donc de faire bouger les mentalités. Impliquer Antoine permet aussi de comprendre pourquoi je suis autant impliquée.

"Des conditions épouvantables"

Selon ses propos, l’objectif est de permettre aux Français atteints de la maladie de Charcot de mettre fin à leurs jours dans l’Hexagone. L’animatrice et chroniqueuse n’a d’ailleurs pas hésité à comparer l’euthanasie, légale en Belgique, à l’IVG (Interruption Volontaire de Grossesse).

À l'époque, les femmes qui avaient des moyens pouvaient aller avorter à l'étranger et celles qui n'en avaient pas pouvaient soit garder leur bébé, soit avorter dans des conditions épouvantables et de manière hors la loi.

La situation devrait être différente pour les personnes atteintes de cette maladie incurable qui souffrent déjà de détresse psychologique et physique.

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