À 45 ans, l’acteur Macaulay Culkin reste indissociable du rôle de Kevin McCallister, qu’il tenait lorsqu’il était enfant. C’est en 1990 qu’est sorti le film dans lequel il incarne un petit garçon oublié chez lui alors que sa famille s’envole pour Paris à l’occasion des fêtes de Noël. Le jeune héros de 9 ans se retrouve alors confronté à deux cambrioleurs qui ne s’attendaient pas à tant de résistance de la part d’un enfant. Le succès du film est tel que, deux ans plus tard, une suite voit le jour.

Depuis, Macaulay Culkin est sans cesse renvoyé à ce rôle emblématique. Plutôt que de chercher à s’en détacher, l’acteur choisit aujourd’hui d’en jouer avec autodérision.

Macaulay Culkin reprend son rôle de Kevin McCallister

C’est dans le cadre d’une campagne publicitaire pour Home Instead, entreprise américaine spécialisée dans l’aide à domicile pour les personnes âgées, que le comédien a accepté de rejouer Kevin McCallister, cette fois adulte, 35 ans après la sortie de Maman, j’ai raté l’avion.

Plusieurs spots ont été réalisés, sous la direction de Jody Hill.

“Cela va au-delà de la nostalgie des fêtes pour se connecter avec Kevin McCallister des années plus tard, alors qu'il fait face aux mêmes préoccupations que beaucoup d'entre nous ont lorsque nos parents vieillissent. C'est réel, c'est drôle, et c'est profondément humain”, a-t-elle confié.

Désormais, Kevin McCallister a une autre mission que celle de protéger sa maison des voleurs : il veut protéger sa mère, qui a pris de l’âge. On peut ainsi le voir consulter le “plan de sécurité de maman”.

“Je m'inquiète juste pour maman toute seule, tu vois ? Et si elle tombait ou se retrouvait bloquée par la neige ? Ils n'ont jamais attrapé le tueur à la pelle de South Bay”, peut-on l’entendre dire au téléphone à son frère.

Un peu plus tard, Kevin rencontre la petite-fille du Père Marley, le voisin qui l’effrayait lorsqu’il était enfant avant de lui venir en aide.

Une publicité pensée pour les nostalgiques

“Tu as essayé de lui parler du fait qu'elle pourrait avoir un peu d'aide ?”, peut-on l’entendre demander à Kevin, alors qu’elle venait d’arrêter de déneiger l’allée. Lorsqu’il lui répond avoir peur d’aborder le sujet, elle rétorque : “La partie la plus effrayante, c'est de commencer cette conversation. Ensuite, au moins, tu sauras et tu pourras arrêter de t'inquiéter.”

“Ce n'est pas facile. Mais ce que tu ressens pour ta famille est une chose compliquée”, ajoute-t-elle, tentant d’imiter son regretté grand-père, ce qui donne “des frissons” à Kevin, impressionné par cette imitation.

Une publicité émouvante et bien pensée pour les nostalgiques de ce film culte, indissociable des fêtes de fin d’année.