La mobilisation contre le coronavirus est de plus en plus forte partout dans le monde. Des anonymes, mais aussi des personnalités, donnent de leur personne, et de leur argent. Objectif : freiner la propagation de ce virus et aider à faire avancer la recherche. C'est aussi l'occasion pour de nombreux artistes de faire ce qu'ils savent faire le mieux, composer des chansons. Après Pascal Obispo, Marc Lavoine et Florent Pagny, Lara Fabian a, elle aussi, dévoilé un nouveau single.

Ce 9 avril 2020, sur son compte Instagram, la chanteuse de 50 ans a partagé avec ses fans, la pochette de ce titre, en hommage au personnel soignant :

Je suis si heureuse de vous dévoiler le visuel du single « Nos cœurs à la fenêtre » ... Cette chanson inédite est dédiée à nos héros du quotidien...

L’interprète de Je t'aime a précisé que les bénéfices de ce single seront entièrement reversés à des fondations dans ses "pays de coeur", à savoir la Belgique, la France, le Canada et l'Italie.

"L'ordre de nos priorités est un peu bancal"

Cette situation inédite a beaucoup impacté Lara Fabian, et elle ne le cache pas. Invitée du journal de M6 ce 9 avril 2020, la coach de The Voice a expliqué que sa manière de profiter de la vie allait changer du tout au tout :

Ce que j'ai appris surtout, c'est qu'on a une capacité à rebondir, à resurgir, à se réinventer, dont on a pas conscience lorsqu'on vit nos vies en étant précédés par elles. Et ce que ça m'a appris aussi, c'est que bien souvent, l'ordre de nos priorités est un peu bancal.

Cette période a remis énormément de choses en perspective. Malgré tout, Lara Fabian veut rester positive quant à son issue. La cinquantenaire a aussi confié qu'elle imaginait un monde post-confinement totalement différent :

Je l’imagine dans une réorganisation des priorités différente. Je l’imagine avec la faculté que l’on aura tous de prendre une pause. De choisir de prendre une pause, et d’arrêter de se dire qu’on n’a pas le droit de prendre une pause. Arrêter de se dire qu’on n’a pas le droit de passer du temps en famille, qu’on n’a pas le temps. Ce “je n’ai pas le temps”, “je ne peux pas le faire”, “c’est pas maintenant”, “il faut que je”, je crois que ce sont toutes des expressions qui vont devoir être remplacées par “je me permets de”, “j’ai le droit de me connecter à ce qui est mon besoin fondamental.”