Dans le portrait de la semaine de 50’ Inside diffusé ce samedi 26 juillet 2025, Thierry Lhermitte a pu revenir sur le départ brutal de son ami Michel Blanc, illustre membre du Splendid à ses côtés.

Même dans la douleur de la perte, l’humour, cette langue commune qui a lié les membres du Splendid depuis leurs débuts, n’a pas été mis de côté. Lors des obsèques de Michel Blanc, célébrées le 10 octobre à l’église Saint-Eustache à Paris, les rires ont éclaté, comme une évidence.

"On était à la cérémonie des obsèques. Il était pas dans la boîte, il était avec nous en train de rire de ce qu’on entendait, parce qu’on a pris des fous rires comme souvent aux enterrements. Bien sûr qu’on imaginait les bêtises qu’il aurait pu dire", a confié Thierry Lhermitte, encore ému.

Thierry Lhermitte raconte la blague faite à l'enterrement de Michel Blanc

Mais l’un des moments les plus marquants fut le clin d’œil posthume inventé par la troupe : une gerbe de fleurs envoyée au nom d’une mystérieuse entité...

"Avec Michel on était tous les deux présidents de la petite société qu’on avait. On s’appelait président, on rigolait avec ça. On avait un petit délire, c’était d’appeler une autre société 'La Française d’Intensité', ce qui ne veut rien dire du tout", a expliqué l’acteur. Alors, pour lui rendre hommage à leur façon, ils ont glissé une note d’humour dans la cérémonie : "Donc on a fait une gerbe avec marqué 'Tes collègues de la Française d’Intensité' comme si c’était une cérémonie de départ en retraite. Je pense que Michel aurait beaucoup ri avec ça".

Ce moment, à la fois drôle et profondément tendre, résume bien le lien indéfectible qui unissait les membres du Splendid.

Thierry Lhermitte encore profondément marqué par le mort de Michel Blanc

Thierry Lhermitte, toujours touché par la perte de son ami, avoue ne pas avoir encore pleinement intégré son absence : "Je ne m’y suis pas fait encore pour tout vous dire". Une absence d’autant plus poignante qu’ils venaient de boucler ensemble un dernier projet, le livre Le Splendid par le Splendid, publié en novembre 2024. "J’aurais bien aimé parce que j’avais des mots pour lui dessus", glisse-t-il, regrettant que Michel n’ait sans doute pas eu le temps de lire ce qu’il lui avait écrit.

Avec cette gerbe aussi absurde que symbolique, "La Française d’Intensité" est devenue plus qu’un simple délire entre copains : un adieu vibrant d’amitié et d’amour, à l’image du regretté Michel Blanc.