Ce dimanche 22 juin, Frédéric Lopez recevait trois invités prestigieux dans son émission Un dimanche à la campagne sur France 2. En plus de l’écrivain David Foenkinos et du journaliste Gérard Holtz, l’animateur accueillait l’actrice Julie Ferrier.
L’émission donne toujours lieu à des confidences intimes faites par des invités se sentant en confiance dans un cadre idyllique et bienveillant. Julie Ferrier est revenue sur le burn-out dont elle a pris conscience en 2020 et qui a duré cinq ans.
C’est alors que Frédéric Lopez l’a interrogée sur son désir de maternité, qui n’a malheureusement pas pu être assouvi.
Julie Ferrier, triste de ne pas avoir de vie de famille
Émue, Julie Ferrier est tout de même parvenue à se confier sans craquer, expliquant alors ne pas être parvenue à avoir ce qu’elle souhaitait tant : une vie de famille.
« Je suis toujours admirative des gens comme Meryl Streep, ou comme Gérard, ou comme d'autres, qui arrivent à avoir des parcours comme les nôtres, où on donne tout, qui sont des métiers de sacrifices, et qui arrivent parallèlement à avoir des enfants, une vie de famille. Moi, j’en avais envie et je n’ai pas réussi. C’est le petit point noir au parcours de madame Ferrier, c’est qu’à 53 ans je n’ai pas de vie de famille. C’est un peu triste. »
La comédienne a pourtant essayé, mais malheureusement, elle a enchaîné pas moins de huit fausses couches.
« C’était un parcours de longue haleine et de souffrance terrible, en parallèle de ce parcours artistique merveilleux, c’est que j’ai fait huit fausses couches. »
Ce nouveau projet pour ses soixante ans
« Alors il y a quelque chose de merveilleux quand même là-dedans, c'est que j’ai un autre projet de vie pour mes 60 ans » a-t-elle ajouté, terminant alors son récit sur une note plus positive. Celle qui dit avoir « un amour pour Mayotte » depuis 20 ans, notamment grâce à son oncle Jean-Paul Cimma, pédiatre à l'hôpital de Mamoudzou, pense aux enfants défavorisés qui s’y trouvent.
« Il y a 6000 enfants à la rue, et j’ai découvert le métier de famille d’accueil. J’ai un projet, c’est d’être famille d’accueil. C’est la première fois que je le dis. »
Julie Ferrier aimerait donc être famille d’accueil pour les enfants dans le besoin. En ce qui concerne l’adoption, elle a expliqué la raison pour laquelle elle n’a jamais sauté le pas.
« On m’a souvent dit : “Pourquoi tu n’adoptes pas ?”. C’est très compliqué quand on a des grossesses et que juste l’enfant ne s’accroche pas et que tu le perds, d’envisager d’adopter. Ce n’est pas comme quand on t’annonce que tu es stérile. »
On espère qu’elle réussira à mener à bien son nouveau et beau projet.