Tout au long de sa carrière, Johnny Hallyday a travaillé avec de nombreux artistes. Parmi eux, Pascal Obispo. L’interprète de Lucie avait participé au 41ᵉ album de la star, baptisé Ce que je sais, sorti en janvier 1998, sur lequel figure notamment le tube Allumer le feu.
Son hommage à Johnny Hallyday
Une collaboration qui s’était transformée en véritable amitié. À présent, Pascal Obispo s’apprête à rendre hommage à Johnny Hallyday avec le titre Appelle-moi Johnny, qui figurera sur son prochain album, Héritage. Il a d’ailleurs pu compter sur la complicité de Laura Smet, qui a accepté d’apparaître dans le clip.
Pascal Obispo est ainsi resté proche de la fille du Taulier… même s’il a été progressivement écarté de l’entourage de la star. Dans les colonnes du magazine Gala, le chanteur n’hésite pas à régler ses comptes et se montre sans concession.
"Les vérités ne sont pas bonnes à dire"
« J’ai été totalement écarté, non pas par Johnny, mais par l’entourage proche. Parce que j’étais quelqu’un qui lui disait les choses telles qu’elles étaient. Donc, j’ai été rayé de la carte. Comme ça. De son vivant », confie-t-il.
« Je n’apparais quasiment pas dans les livres, les biographies, certains documentaires, alors que nous étions proches », poursuit le chanteur, qui rappelle avoir collaboré avec Johnny sur l’album Ce que je sais.
Pascal Obispo confie également avoir eu la sensation que son ami « a été gouroutisé à une époque ». « Johnny avait ce défaut de répéter tout ce que je lui disais », se souvient-il, avouant avoir été peiné par cette situation. « Ça me manque, il était comme un père pour moi », confie-t-il avec émotion.
Fidèle à son franc-parler, Pascal Obispo n’hésite pas non plus à prendre parti dans le bras de fer qui a opposé le clan Hallyday autour de l’héritage du chanteur.
Ainsi, il déclare :
J’ai été très choqué par ce qui s’est passé après sa mort. Moi, j’ai toujours été fidèle et honnête avec lui, tout comme Eddy Mitchell, et ce n’est pas un hasard si nous sommes tous les deux proches de David et Laura. Les vérités ne sont pas bonnes à dire, mais moi, je m’en fiche, j’ai 60 ans et, à un moment… j’assume mes propos ici, dans cette interview.
Voilà qui a le mérite d’être clair. Et vous, qu’en pensez-vous ?