Jean-Luc Reichmann est une figure incontournable de TF1 depuis des années. Présentateur de Attention à la marche, il est aujourd’hui celui des 12 Coups de Midi. Tête d’affiche de la série Léo Mattéï, il n’a pas laissé sa particularité physique le définir. À 64 ans, l’animateur a su faire de celle-ci une force.
Né avec un angiome sur le visage, tumeur bénigne de la peau entraînant une prolifération anormale des vaisseaux sanguins, Jean-Luc Reichmann s’est toujours montré avec celle-ci sur les plateaux de télévision.
Mais assumer cette différence n’a pas toujours été facile, comme il a pu le confier en 2024 sur le plateau de Ça commence aujourd’hui pour un numéro centré sur la question suivante : comment faire de sa différence une force ?
Jean-Luc Reichmann marqué par les remarques désobligeantes
« On m’appelait 'nez râpé', 'la tâche', on me disait, 'Tiens, ta mère a eu des envies de fraise quand elle était enceinte.' » a confié l’animateur face à Faustine Bollaert, en se rappelant des remarques qu’il avait pu entendre lorsqu’il était enfant.
On le sait, les enfants peuvent être cruels entre eux. Et pourtant, c’est bien la remarque d’un adulte qui a le plus marqué le présentateur. Alors qu’il n’était qu’un adolescent, un professeur n’a pas hésité à pointer du doigt sa particularité, le rabaissant ainsi devant ses autres camarades.
« Le pire, c’est à l’âge de 14 ans, quand mon professeur de Français, devant une classe de 32 élèves, m’a dit : 'La tâche, au tableau.' Donc, là, on le prend dans le buffet. »
Malheureusement, les déconvenues à cause du manque de délicatesse et d’éducation de certaines personnes face à son angiome ne se sont pas arrêtées là.
« Après, il y a l’adolescence, quand une copine m’a dit : 'Tu comprends bien qu'avec ce que tu as sur le nez, je ne peux pas sortir avec toi.' » a-t-il confié.
La raison pour laquelle il n’a pas fait retirer son angiome
Celui qui se bat pour la différence a su s’en sortir grâce à l’humour. Mais pourquoi Jean-Luc Reichmann n’a-t-il pas fait retirer son angiome ? Si cela est désormais possible via laser, cela se faisait auparavant avec la neige carbonique. Ce procédé n’était cependant pas sans conséquence. En plus d’être douloureux, il pouvait laisser des traces.
« J’y suis allé une fois, deux fois, trois fois, et puis j’ai dit à maman, alors que je n’avais pas dix ans, que je voulais arrêter parce que ça faisait trop mal. »
Après chaque séance, Jean-Luc Reichmann avait une énorme croûte qui le dérangeait bien plus que son angiome.
« Les réflexions me faisaient encore plus mal » a-t-il avoué.
Désormais, Jean-Luc Reichmann accepte pleinement sa particularité.