Les parts d’héritage d’Anouchka Delon et de ses frères sont menacés. Les descendants d’Ari Boulogne, le présumé fils caché d’Alain Delon décédé en 2023, auraient saisi la justice pour réclamer des tests ADN sur les enfants Delon.
La bataille autour de l’héritage d’Alain Delon
Alain Delon avait pris ses dispositions de son vivant. Selon les chiffres de Paris Match, sa fille Anouchka Delon devait près de la moitié d'un patrimoine estimé à 30 millions après déductions fiscales. Ses deux frères, Anthony et Alain-Fabien, devaient quant à eux se partager le reste à parts égales. Cette répartition, validée fin 2024, semblait définitive jusqu’à ce qu’un nouvel élément bouleverse l’équation.
Alors que les tensions autour de l’héritage semblaient s’être apaisées, une autre bataille s’est immiscée.
Cette bataille concerne la potentielle reconnaissance d’un quatrième enfant du Guépard, Ari Boulogne. Ce dernier, décédé en mai 2023, n’a jamais été reconnu légalement par Alain Delon. Pourtant, depuis des décennies, le doute plane. Fils de la chanteuse Nico, Ari a toujours revendiqué l’acteur comme père biologique. Désormais, ce sont ses propres enfants, Charles et Blanche, qui poursuivent ce combat.

Les présumés petits-enfants du défunt acteur se saisissent de la justice
En juin dernier, ils auraient décidé de passer à l’offensive. Convaincus d’être les petits-enfants d’Alain Delon, Charles et Blanche auraient saisi la justice pour obtenir des tests ADN sur les enfants Delon et établir un éventuel lien de filiation.
En cas de reconnaissance, leur statut d’héritiers directs pourrait bouleverser le partage de l’héritage d’Alain Delon. Selon Closer, Anouchka Delon verrait sa part passer de 50 % à 30 %, ce qui signifie qu'au lieu de toucher 14 millions, elle n’empocherait que 8,5 millions.
Même son de cloche pour ses demi-frères. Si le lien est établi, Anthony et Alain-Fabien Delon verraient leur part baisser de 25 à 18%, passant ainsi de 6,5 à 5 millions, afin d’inclure leur éventuel demi-frère Ari dans le partage.
Ce n’est pas la première fois que la question de la paternité d’Ari Boulogne est soumise à la justice. En 2019, une première requête avait été déposée auprès du tribunal d’Orléans, mais sans succès.
Serait-ce le début d’une nouvelle bataille judiciaire ? Qu’en pensez-vous ?