A l'occasion d'un documentaire événement dévoilé sur Netflix, des caméras ont suivi pendant un an le chanteur Gims, qu'on ne présente plus. Ledit documentaire a été mis en ligne ce jeudi 17 septembre 2020 sur la plateforme et retrace le parcours de l’ancien membre de Sexion d’Assaut. L’ascension de Gims (qui ne veut plus être appelé « Maître ») est le fil conducteur de ce film.

Gims comme vous ne l’avez jamais vu

Le film produit par Netflix traite du phénomène musical lié à Gims, ainsi que des aspects moins connus de sa vie. On y découvre son enfance difficile ou encore sa conversion à l’Islam, en 2004. A l’époque, Gims se décrit comme un « fumeur de shit » qui cherche un sens à sa vie.

Il explique :

Quand je me suis converti, je n’avais plus envie de boire, de fumer. C’était un cadre.

Une secte islamiste

En 2005, Gims rejoint la secte islamiste « les Frères du Tabligh ». Il explique être tombé entre de mauvaises mains et s’être fait manipuler :

Quand je suis rentré dans cette religion, j'étais à la portée de n'importe quel gourou, j'étais un cœur pur et quelqu'un de mal intentionné peut te prendre sous son aile et faire de toi une arme.

En effet, les gourous de sectes sont connus pour manipuler leurs adeptes et exercer une emprise afin de faire des abus de faiblesse, etc…

"Ça m'a fait flipper"

L’homme rencontre alors divers adeptes au destin tragique au sein de cette secte. Ainsi, il poursuit son terrible récit :

Il y avait des personnes qui finissaient mortes, suicidées en Irak. Des gens qui étaient à côté de moi. Et ça m'a fait flipper, je ne sais pas où j'aurais pu terminer.

Heureusement, cette histoire n’est plus qu’un lointain souvenir. L'artiste aux célèbres lunettes noires a su rebondir en quittant cette secte. Il a repris sa carrière dans la musique, qu’il avait rejetée pour cette secte.

Aujourd’hui, le rappeur numéro 1 des ventes en France a posé ses valises au Maroc où il se ressource et fait une pause dans sa carrière pendant le ramadan.