Pour son nouveau numéro d’Un dimanche à la campagne, sur France 2, Frédéric Lopez a reçu trois nouvelles personnalités : l’entrepreneuse Kelly Massol, la chanteuse Amel Bent et l’humoriste Florent Peyre. Comme à l’accoutumée, les invités se sont confiés sur leurs parcours respectifs. Et ils ont aussi fait des révélations émouvantes sur leur vie personnelle.

Celle qui a créé la marque de produits capillaires et cosmétiques Les Secrets de Loly est notamment revenue sur ce jour où elle a failli perdre la vie à cause de sa mère alors qu’elle n’avait que 6 ans. Cette dernière a voulu l’étrangler. Heureusement, son oncle est intervenu : "Il a dû l’assommer pour qu’elle me lâche".

Florent Peyre s’est également laissé aller à des confidences déchirantes sur "le drame de sa vie". Il s’est confié sur la disparition de sa nièce, qui n’avait que quatre ans.

Florent Peyre à cœur ouvert sur le décès tragique de sa nièce

Avant le terrible drame, le jeune comédien s’était installé à Paris afin de suivre la formation au Cours Florent. "C'est terrible, je ne connais personne, j'ai des angoisses, je découvre la solitude. (…) Les cours ça se passe bien, c'est cool", révèle-t-il face à Frédéric Lopez et les deux autres invitées. Ce, avant de revenir sur les derniers jours de vie de sa nièce.

Pendant cette période-là, c'est là qu'est le drame de ma vie, ma sœur avait une petite fille qui avait 4 ans et qui tombe malade quand je rentre au Cours Florent. Elle chope une tumeur au cerveau et elle nous quitte six mois plus tard.

Tous les membres de sa famille ont été présents pour la petite fille. "Je fais des allers-retours pour aller faire rire mes parents, ma sœur, ma nièce, tout le monde. J'arrivais en me disant 'c'est moi qui sais le faire et c'est moi qui vais le faire'. C'est un drame monumental dans ma famille, une énorme gifle que la vie nous met", a-t-il confié avec émotion.

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Florent Peyre @ DR

"Je suis trop malheureux pour rester à Paris"

Après la disparition de sa nièce, Florent Peyre a interrompu sa formation dans la capitale pour rester près des siens. "Je suis trop seul et trop malheureux pour rester à Paris", a-t-il révélé. Un jour, il a cependant assisté avec ses parents à un spectacle de l’humoriste Laurent Gerra. Cela a été un véritable déclic pour lui.  

Je redescends dans le sud et je reprends la fac de sport, mais avant de revenir à la fac de sport, mes parents et moi, on part quand même à Saint-Raphaël où j’étais en sport-étude, on est malheureux comme des pierres et y a Laurent Gerra qui joue aux arènes de Fréjus (…) On pleure avant, on pleure après, mais on passe deux heures à oublier le drame qu’on a vécu, qu’on est en train de vivre encore et dont on mettra du temps à se remettre et je prends conscience qu’un artiste peut faire ça (…) peut faire oublier quand c’est dur pour les gens, et je ne sais pas, c’est un électrochoc, je me dis ‘je veux faire ça' !

Ce drame personnel l’a profondément marqué. Mais, le papa de Marius a réussi à transformer cette douleur en force. Grâce à cette épreuve, il a trouvé la volonté d’aider les autres à retrouver le sourire. Aujourd’hui encore, l’humoriste reste fidèle à cette mission qui lui tient à cœur, ce qui est tout à son honneur.