Dans un entretien accordé au magazine Gala, Elie Semoun a évoqué sa vie amoureuse sans pudeur. Bercé par Le Grand Meaulnes d’Alain Fournier, le comédien avoue que cette lecture a conditionné son rapport à la gent féminine :

Après l’avoir lu, j’ai vu toutes les femmes comme des princesses. Je les ai idéalisées. J’en veux un peu à mon enfance et à mes fantasmes de ne pas m’avoir assez préparé à la réalité de l’amour. Parce qu’aujourd’hui encore, je nage en pleine immaturité sentimentale…

Pour rappel, l’acteur a partagé la vie d’Anne-Florence Jeannesson, la mère de son fils Antoine, puis il a vécu avec la danseuse Juliette Gernez, de 18 ans sa cadette. En octobre dernier, l’artiste est apparu aux côtés d’une certaine Anaïs lors d’un concert de Bigflo et Oli. Sublime, la jeune femme serait trentenaire comme la plupart de ses dernières conquêtes.

 "Je crois que je suis resté amoureux de ma mère"

À tout juste 56 ans, Elie Semoun se dit en effet incapable d’être attiré par des femmes de son âge :

Je suis toujours avec des filles plus jeunes que moi parce que j’ai moi-même l’impression d’être plus jeune que moi.

Plaisante-t-il.

Pourtant, une raison bien plus émouvante pourrait, selon lui, être à l’origine de ses choix amoureux :

J’ai compris un truc : ma mère est morte à l’âge de 37 ans, et j’ai du mal à sortir avec des femmes qui ont plus que cet âge-là car j’ai l’impression de la tromper. Je crois que je suis resté amoureux de ma mère.

Confie-t-il à nos confrères de Gala.

Denise Semoun est morte d’une hépatite à 37 ans. Âgé de 11 ans à l’époque, son fils, Elie, n’a toujours pas fait son deuil.

En 2004, l’humoriste avait confié à la journaliste Anne-Laure Gannac qu’il n’envisageait pas de partager sa vie avec une femme qu’il pourrait perdre brutalement :

Une femme que l'on aime et qui vieillit, je ne sais pas ce que c'est... et je ne veux pas le savoir.

Un moyen comme un autre de se protéger de ses souvenirs.