C’est au micro de Sud Radio que l’actrice Danièle Evenou a accepté de se livrer sur sa situation. À 82 ans, elle ne compte pas mettre un terme à sa carrière et a d’ailleurs joué en 2024 dans le film L’ennemi public n°0.
Elle a alors reconnu : "La retraite de comédienne ne suffit pas pour vivre. Elle est très petite." Mais pouvait-elle compter sur celle de son défunt époux, l’ancien ministre et député Georges Fillioud, avec lequel elle fut mariée de 1996 jusqu’à son décès en 2011 ?
Danièle Evenou transparente sur l’argent laissé par son mari
Face aux rumeurs persistantes, Danièle Evenou a tenu à clarifier les choses. Elle a ainsi affirmé sans détour que la retraite de ministre qu’on lui prête n’a jamais existé.
"Elle n'a jamais existé", a-t-elle déclaré tout de go. "Mon mari a été ministre sous Mitterrand. Mon mari est celui qui a créé Canal+, les radios libres, etc. Je me suis mariée avec Georges et, à sa mort, je n'ai pas eu le droit à sa retraite de ministre. Ça n'existe pas."
En revanche, l’actrice a expliqué bénéficier d’une part de la retraite parlementaire de son mari : "Je peux vous dire que j'ai 450 euros parce que tout ça est au prorata des années de mariage."
Danièle Evenou explique sa petite retraite
Revenant sur sa propre carrière, l’actrice qui a eu des différends avec Marion Game a détaillé pourquoi le montant de sa retraite reste limité. "C'est très compliqué, il faut avoir beaucoup d'heures, beaucoup d'années. Il faut avoir commencé très tôt. Et puis il faut aussi toujours avoir ses points."
Bien qu’elle ait débuté dès 1962 et se soit illustrée dans la série à succès Marie Pervenche entre 1984 et 1991, elle a privilégié sa vie familiale. "Je ne voulais jamais travailler pendant les vacances scolaires de mes enfants", a-t-elle révélé, avant d’ajouter : "Je ne suis pas du tout carriériste. Alors il me manquait beaucoup d'heures, c'est pour ça que j'ai pris ma retraite à 65 ans."
En février dernier, dans l’émission de Jordan De Luxe, elle avait déjà révélé toucher 2 800 € de retraite, un montant qu’elle jugeait "affreux". Avec philosophie, elle concluait : "Je crois que je dois déjà être très contente. Mais faut pas faire de folie."