Cela fera 40 ans, le 14 janvier prochain, que Daniel Balavoine nous a quittés. Issu d’une fratrie de six enfants, le célèbre chanteur a trouvé la mort en 1986 alors qu’il se trouvait dans l’hélicoptère Écureuil AS-350, qui s’est écrasé sur une dune en marge du rallye Paris-Dakar. Cinq autres personnes ont perdu la vie dans cet accident qui n’a laissé aucun survivant.
L’inoubliable interprète de Mon fils ma bataille, Tous les cris les SOS ou encore Je ne suis pas un héros a laissé derrière lui Jérémie, son fils né en 1984, ainsi que sa compagne Corinne, alors enceinte de leur fille Joana, née le 1er juin 1986, soit cinq mois après la disparition de son père.
Daniel Balavoine : l’étonnante réaction de son père à l’annonce de sa mort
Guy a expliqué à nos confrères de Paris Match avoir appris la nouvelle de la bouche de son ex-femme. “Elle m’a dit ‘Ton frère est mort’. C’était si brutal”, a-t-il déclaré. Il se souvient également de la réaction de leur père, déjà touché par la maladie d’Alzheimer à ce moment-là.
“Il voyait bien l’agitation mais il ne comprenait pas. J’ai fini par lui dire ‘Papa, Daniel est mort’. Il n’a pas réagi, il est sorti sur la terrasse, il a regardé le soleil et il m’a dit ‘Magnifique journée’. Ça a été un peu dur à encaisser”.
Guy, le frère de Daniel Balavoine, évoque ses neveux
Corinne Barcessat, la dernière compagne du chanteur, est également la mère de ses deux enfants. Pourtant, les relations avec la famille Balavoine ne semblent pas avoir toujours été simples.
“Quand nous montions les voir à Paris, Corinne n’était jamais là. Elle a très vite refait sa vie après la mort de Daniel”, confie Guy.
Concernant l’héritage laissé à Jérémie et Joana, il déplore ce qu’ils en ont fait : “Quand les enfants l’ont touché à leur majorité, ils ont fait n’importe quoi”, affirme-t-il, avant d’évoquer les problèmes d’addiction de Joana.
“Il faut les comprendre, ça ne doit pas être simple d’être les enfants de Daniel et de grandir dans ces circonstances”.
Aujourd’hui, Guy serait très peu en contact avec ses neveux.
“Jérémie a publié un livre, je lui ai écrit pour lui dire que c’était bien. (…) Lui comme sa sœur ont eu envie, à un moment, de faire de la musique. Or quand tu t’appelles Balavoine, ce n’est pas simple. Joana, en plus, chantait comme une casserole. Ma propre fille, la première filleule de Daniel aussi d’ailleurs. Preuve que la voix, ce n’est pas quelque chose qui se transmet…”
Comme quoi, derrière chaque grande famille se cachent de nombreuses histoires insoupçonnées.