Rien ne va plus entre Charlotte Gainsbourg et Dominique Durleix, son associé de la Maison Gainsbourg.

Serge Gainsbourg est décédé à 62 ans seulement, le 2 mars 1991, des suites d’une crise cardiaque, et repose depuis auprès de ses parents au cimetière du Montparnasse à Paris.

Le beau projet de Charlotte Gainsbourg à la mémoire de son père

Sa fille Charlotte Gainsbourg a décidé de faire un musée de sa maison rue de Verneuil, où il a été retrouvé sans vie sur le sol de sa chambre. C’est elle qui a hérité de celle-ci sans jamais rien toucher pendant près de vingt ans, jusqu’aux bouteilles de vin entamées qui n’ont jamais été vidées.

Elle souhaitait que les fans de Serge Gainsbourg puissent visiter les lieux. Mais faire un musée de cette maison a été plus compliqué que prévu. Si celui-ci devait ouvrir ses portes en 2021, ce n’est que deux ans plus tard qu’il l’a fait.

Était-ce alors la fin des problèmes ? Malheureusement non. Si le succès était au rendez-vous, le journal L’Informé a annoncé, en septembre 2024, que la maison venait d’être « placée en redressement judiciaire », entrant alors « dans une période d’observation de six mois ».

Les dettes se sont accumulées avec un prêt de 3,5 millions d'euros aux banques et près de 1,65 million d'euros à reverser au fournisseur.

C’est sur ce point que Charlotte Gainsbourg est en conflit avec son associé. Ce dernier a été condamné il y a quelques mois maintenant à « renflouer les caisses de l'établissement à hauteur de 1,5 million d'euros ».

Une somme toujours attendue

Mais selon nos confrères, Dominique Durleix « rechigne toujours à verser les sommes dues ». Charlotte Gainsbourg, défendue par son avocate Me Catherine Poli, soupçonne le promoteur d’avoir organisé son insolvabilité afin de ne pas payer. C’est pour cela qu’il aurait donc obtenu le placement en redressement judiciaire d’une de ses sociétés sans mentionner les biens qu’il a en sa possession, comme sa résidence parisienne ainsi que de nombreuses œuvres d’art.

« Ce qui compte, c’est la possibilité de payer : si vous n’avez pas de liquidité, vous ne pouvez pas payer », a confié Dominique Durleix à L’Informé.

C’est le 24 septembre prochain, au tribunal de commerce de Paris, que la justice tranchera sur le sort de la Maison Gainsbourg.