C’était il y a dix ans... Une nuit d’horreur qui a débuté au Stade de France et qui s’est achevée au Bataclan où 90 personnes ont perdu la vie. Le 13 novembre 2015, 132 personnes sont décédées suite aux attentats terroristes qui ont frappé Paris.
Un tatouage pas comme les autres
Dix ans après le drame, Jesse Hughes est de retour à Paris. Le 13 novembre 2015, il était sur la scène du Bataclan avec son groupe, les Eagles of Death Metal. Alors qu’il assiste aux commémorations du 13-Novembre, le chanteur s’est confié aux caméras de Bonjour, l’émission de Bruce Toussaint diffusée sur TF1.
Jesse Hughes a ainsi dévoilé son hommage aux victimes : un tatouage représentant le blason de la ville de Paris, avec sa célèbre devise, Fluctuat nec mergitur. “Cette phrase latine résume tout pour moi. Il est battu par les flots mais ne sombre pas", a indiqué le chanteur.
"J'y pense tous les jours"
C’est un Jesse Hughes bouleversé qui est revenu sur cette nuit tragique. “Ils étaient venus pour voir mon spectacle. 90 personnes ont donné leur vie pour ça”, confie-t-il. 90 personnes qu'il n'oubliera jamais. “Jamais, ça n’arrivera jamais. J'y pense tous les jours. Ils le méritent, ils ont gagné le droit d'être commémorés.”
Et de poursuivre : “Je suis très reconnaissant envers le peuple français. Très reconnaissant envers mes frères et sœurs parisiens et je suis très reconnaissant envers chaque personne qui était là cette nuit-là.”
Jesse Hughes est notamment reconnaissant envers Arthur Dénouveaux, le président de l’association de survivants Life For Paris. Ce dernier l’a aidé ce soir-là à quitter “l’enfer du Bataclan”. “Depuis, ils sont devenus très proches, des frères de sang”, rapporte le journaliste François-Xavier Rigot.
S'il n'oublie pas les victimes, Jesse Hughes ne veut plus en revanche entendre parler des terroristes qui ont attaqué cette nuit-là la capitale. “Je ne connais même pas leurs noms. Et je ne veux pas les connaître”, a-t-il lâché.