Un enregistrement audio inédit pourrait bien rebattre les cartes de l'affaire Krisztina Rády, qui s'est donné la mort en 2010. Ce message vocal, qui a récemment révélé, relance les spéculations sur les circonstances entourant sa mort.
Un enregistrement audio de 7 minutes troublant
En 2010, Krisztina Rády était retrouvée sans vie à son domicile bordelais. Des années plus tard, selon les informations du magazine Elle, une information glaçante refait surface : un enregistrement audio de sept minutes, laissé par l'ex de Bertrand Cantat à ses parents. Ce document, resté jusqu'à présent secret, décrirait un quotidien oppressant aux côtés de Bertrand Cantat, son compagnon de l'époque. Selon plusieurs sources, ce message évoquerait une détresse profonde et un sentiment d'emprise. L'impact potentiel de cette révélation est énorme, remettant en question les conclusions des enquêtes précédentes.
François Saubadu, le dernier compagnon de Krisztina Rády, a évoque dans les colonnes du magazine Elle, une véritable "plainte posthume". On entendrait notamment l'ex de Bertrand Canta confier : "J'espère qu'on va pouvoir s'en sortir et que vous pourrez encore entendre ma voix, et sinon, alors, vous aurez au moins une preuve que... mais des preuves il y en a."
Les parents de Krisztina Rády s'opposent à la réouverture de l'enquête
L'affaire Cantat a suscité une vive émotion en France. Le chanteur, impliqué dans la mort de Marie Trintignant en 2003, a toujours nié toute responsabilité dans le décès de la mère de ses enfants. Les enquêtes menées par la justice ont été classées sans suite à plusieurs reprises.
Depuis la mort de Krisztina Rády, pas moins de quatre enquêtes ont été ouvertes, avant d’être classées sans suite jusqu'en 2018. Pourtant, l’affaire continue de refaire surface régulièrement... Il y a quelques jours, le parquet de Bordeaux annonçait rouvrir l’enquête afin de faire la lumière sur les circonstances de sa mort. Une décision à laquelle se sont opposés les parents de la regrettée défunte, comme l'a fait savoir leur avocat.
Aujourd’hui les parents souhaitent l’apaisement et ne comprennent pas l’acharnement concernant ce dossier. Notamment en prétendant que leur gendre aurait commis un suicide forcé.
A déclaré Me Tibor-Louis Leh, dans un communiqué transmis à l’AFP.