Valéry Giscard d’Estaing est dans la tourmente. L'ancien président de la République est accusé d'agression sexuelle. En effet, Ann-Kathrin Stracke, une journaliste allemande âgée de 37 ans, déposait une plainte contre l'ancien chef de l'Etat qui lui aurait mis la main aux fesses, à trois reprises. Ce lundi 11 mai 2020, l'AFP rapporte que le parquet de Paris à ouvert une enquête.

L'affaire remonte au mois de décembre 2018. Ann-Kathrin Stracke rencontrait alors Valéry Giscard d'Estaing dans le cadre d'une interview. Interrogée par nos confrères de l'AFP, elle avait récemment confié :

Après l’interview, j’ai demandé à pouvoir faire une photo avec M. d’Estaing et mes collègues. Cette photo a été prise par son assistante qui était dans la pièce. J’étais debout à gauche de ’VGE’ et, pendant la photo, il a mis sa main sur ma taille gauche, qui a ensuite glissé plus loin vers mes fesses et est restée là.

L'ancien président de la République aurait répété son geste à deux autres reprises. La journaliste précise :

J’ai encore essayé de le repousser, mais je n’ai pas réussi.

Ann-Kathrin Stracke réagit à cette décision

Ann-Kathrin Stracke a décidé de ne pas se laisser faire. Elle a ainsi porté plainte contre l'ancien président de la République âgé de 94 ans. D'ailleurs, elle n'a pas tardé à réagir à cette décision. C'est une nouvelle fois auprès de l'AFP qu'elle a déclaré :

Je suis heureuse d’apprendre que le ministère public a enregistré ma plainte pénale et a décidé d’ouvrir une enquête. Je suis, bien entendu, à la disposition de la justice française dans le cadre de cette enquête.

Une enquête qui a été confiée à la brigade de répression de la délinquance contre la personne.