Le 3 octobre dernier, Aurélie Preston postait un message alarmant sur Instagram, dans lequel elle faisait part de son intention de mettre fin à ses jours. Fort heureusement, les secours ont pu arriver à temps et éviter le drame de justesse. Prise en charge à l’hôpital, la jeune femme y est restée en observation quelques jours et tente depuis tant bien que mal de remonter la pente, notamment grâce à l’aide de sa grand-mère.
Invitée sur le plateau de Touche pas à mon poste ce vendredi 25 novembre, Aurélie Preston a d’abord évoqué sa participation à la huitième saison des Anges, sur NRJ12. Le tournage a été un véritable calvaire pour l’ancienne candidate de télé-réalité, prise en grippe par certains candidats. Harcelée et humiliée, elle est en ressortie gravement meurtrie.

Des conséquences terribles
Aurélie Preston s’est ensuite confiée sur les causes qui l’ont poussée à tenter ce geste désespéré. Et d’expliquer que c’était loin d’être la première fois que l’idée lui avait traversé l’esprit :
Je voulais me tuer en voiture. Ça ne se décide pas, c’est des pulsions. J’écoutais de la musique, {je roulais} à 200 km/h sur une route à Montpellier avec des platanes et je me disais : "Pourquoi je vis ?".
A-t-elle déclaré, avant d’ajouter que le but de sa présence dans l’émission était de "faire passer un message et pour {sa} grand-mère".
Bien des années après avoir arrêté la télé-réalité, Aurélie Preston pâtit encore de son image de candidate de télé-réalité et regrette que cette étiquette lui colle à la peau :
C’est triste, je trouve ça inhumain de faire vivre ça à quelqu’un. Vous vous rendez compte quand vous voulez vous réinsérer dans la vie ?
A-t-elle déploré, avant d’indiquer qu’elle était pleine de projets qui n’ont jamais pu voir le jour à cause de l’image qu’elle a renvoyée à l’écran :
Moi, je voulais vendre mes réseaux sociaux et essayer de faire de l’immobilier. Je suis partie en Suisse, j’ai passé de super examens. J’avais 20/20 et on m’a dit : "Non, vous êtes une personnalité publique, vous ne pouvez pas travailler dans les assurances". (…) Vous êtes cataloguée à vie. (…) Vous êtes un personnage public avant d’être un être humain.