Mardi 2 décembre, la ministre de l'Ecologie, Ségolène Royal, était à bord d'un jet privé qui l'emmenait à Lyon lorsqu'elle a été victime d'un problème technique. Le train d'atterrissage de l'appareil est resté bloqué. Sur le tarmac, c'était la panique générale et des dizaines de pompiers ont été mobilisés pour la secourir en cas de crash.
Ségolène Royal ne risque pas de reprendre l'avion de ci-tôt. En tout cas, pas pour son plaisir. La ministre de l'Ecologie est passée à deux doigts du crash, le mardi 2 décembre. Elle avait emprunté un jet privé pour pouvoir se rendre à Lyon, où elle devait assister à un salon contre la pollution. Une fois dans les airs, le vol se déroule bien, jusqu'à ce que le train d'atterrissage se bloque à l'approche de l'aéroport de Lyon-Bron.
Ainsi, le pilote a été incapable de sortir les roues de son appareil automatiquement. Il a été obligé d'enclencher une procédure d'urgence. Il a lui-même sorti le train d'atterrissage manuellement ce qui est une manoeuvre hautement dangereuse.
Sur le tarmac les secours ont immédiatement été prévenus. 15 engins et 50 pompiers ont été mobilisés sur le terrain. Heureusement, à 13h25, Ségolène Royal a pu mettre le pied à terre sans encombre. Une belle frayeur qu'elle n'est pas prête d'oublier.
A ce moment-là, François Hollande qui déjeunait avec des journalistes a été prévenu de l'incident. Lorsque tout est rentré dans l'ordre, il a ironisé selon nos confrères du Progrès de Lyon :
Un président, c'est donc aussi une tour de contrôle.