Louis Sarkozy, fils de Nicolas Sarkozy a décidé de lancer sa carrière en tant qu’éditorialiste. Les sujets qu’il compte aborder ne passeront pas inaperçus puisqu’il traitera de sujets délicats tels que la légalisation de la drogue et la discrimination dans les écoles américaines.

Lors d’une interview accordée au site français Vine, il s’est exprimé sur les propos tenus sur le site conservateur américain Washington Examiner ainsi que sur sa relation avec son père.

Une relation personnelle

Pas mal de parents auraient peut-être eu des cheveux gris en lisant les lignes écrites par le jeune homme vis-à-vis de son rapport à la drogue mais pas Nicolas Sarkozy. À la question, si son père ne s’est pas étranglé en lisant ses lignes, Louis Sarkozy a répondu que :

Pour être tout à fait honnête, j’ai une relation très personnelle avec mon père. Sa vie, c’est la politique, et je ne peux en rien l’embêter avec ça. Nos conversations politiques sont quasiment inexistantes, et c’est très bien comme ça. On parle beaucoup plus de foot et du PSG.

Quant à sa mère, Cécilia Attias :

J’ai reçu le soutien inconditionnel de ma mère, comme toujours.

The American Dream

Louis Sarkozy n’a pas eu une enfance comme les autres, tranquille, dans une petite banlieue en France. Le jeune homme a passé la plus grande partie de sa scolarité aux Etats-Unis, un pays qu’il affectionne tout particulièrement puisqu’il envisage de demander la citoyenneté américaine. Il s’explique :

De plus, j’entame les procédure pour devenir Américain. Je vais donc devoir payer mes impôts ici, et comme tout bon citoyen, j’aimerais savoir où mes impôts vont aller. J’ai désormais passé plus de temps aux Etats-Unis qu’en France. J’ai fait mon éducation dans une école militaire américaine, où je n’avais littéralement pas le droit de parler français. Donc la quasi-totalité de mon éducation intellectuelle, politique et philosophique a été faite aux Etats-Unis. Ce qui m’a surtout influencé, c’est la culture du libre-échange et du débat, qui est inculqué depuis le plus jeune âge aux Américains.

Il revient sur sa position vis-à-vis des drogues et s’explique sur ce désir de vouloir les légaliser :

Le gouvernement doit persécuter le behaviour (comportement) du citoyen. Ta liberté en tant qu’individu s’arrête au moment où celle d’un autre commence. Quand tu prends la voiture intoxiqué par un verre de whisky ou un joint, tu mets en danger la liberté des autres. Mais si tu es seul chez toi et que tu prends de la cocaïne ou de la méthamphétamine tu ne fais de mal à personne. C’est un peu plus de la controversé de le dire, mais c’est ce que je pense.

Un soutien dans la réflexion

Pour l’aider à se construire et à structurer son discours pour entamer la révolution de la société, le fils de l’ancien président de la République a fait appel à un coach :

J’ai un coach qui m’aide, parce que j’ai du mal à être clair parfois. Le prochain sujet sera l’affirmative action, cette loi qui fait qu’un étudient noir à l’université a des tests moins élevés qu’un étudiant asiatique par exemple pour assurer un pluralisme d’ethnicité et de pigmentation de peau dans les universités. Je veux écrire là-dessus, ce qui aura sûrement des retours controversés.

Des sujets délicats et actuels qui visent à améliorer le quotidien de tout en chacun qu’il envisage de traiter et qui risquent de faire beaucoup de bruit. C'est le début d’une carrière sous la polémique pour le jeune Sarkozy.