La nuit du 4 avril 2017 dans le quartier de Belleville, Sarah Halimi, juive de 65 ans, est décédée des mains de son voisin de confession musulmane dans un élan de violence inouïe.

Il s’est acharné sur elle, la rouant de coups tout en citant des versets du Coran avant de la jeter par-dessus le balcon de son HLM.

Considéré comme « fou », il n’est pas jugé

La cours de cassation a décidé que le procès n’aurait pas lieu. La raison ? L’assassin de Sarah Halimi a été considéré comme irresponsable pénalement par 6 experts sur 7 sont arrivés à la conclusion qu’il était victime d’une « bouffée délirante » provoquée par une prise de cannabis.

Si nous sommes tenus responsables de nos actes à la suite de la prise d’alcool et de drogues, dans ce cas précis, le trouble de l’accusé aurait été jugé comme étant inattendu. Cela serait la première fois qu’une telle chose lui arrive et il n’aurait alors pas pu anticiper son acte de violence survenu alors qu’il était dans un état second.

Des explications peu convaincantes qui ne manquent pas de provoquer une vague d’indignation et de faire gronder la colère des manifestants rassemblés à Paris ce 25 avril 2021. Leur but ? Demander justice pour Sarah Halimi.

Laeticia Hallyday prend la parole

Alors que de nombreuses personnalités ont participé aux manifestations, Laeticia Hallyday a apporté son soutien via sa story Instagram. Elle a partagé le message suivant :

Sarah Halimi, 22 fractures du crâne, tous les os du visage brisés puis jetée vivante du 3e étage.

 Laeticia Hallyday sur l'affaire Sarah Halimi @Instagram
Laeticia Hallyday sur l'affaire Sarah Halimi @Instagram

Elle dénonce à son tour ce « déni de justice » tout comme Patrick Bruel qui, présent lors des manifestations, a déclaré :

Où en sommes-nous ? Un jour, un journaliste m'a tendu un micro et m'a demandé si je me sentais menacé en tant que juif, je lui ai répondu que je me sentais menacé en tant qu'enfant de la République et qu'il devrait l'être tout autant que moi. Je ne connais pas un individu, quelle que ce soit sa religion qui, si sa mère était rouée de coups et défenestrée n'exigerait pas que le criminel soit puni par la loi.

Au micro de CNews, François Berléand a affirmé avoir « honte d’être Français » pour la première fois de sa vie suite à cette décision de justice.

Le 19 avril 2021, Emmanuel Macron avait pris la parole auprès de nos confrères du Figaro. Il semblait alors se ranger du côté du peuple :

Décider de prendre des stupéfiants et devenir alors comme fou ne devrait pas, à mes yeux, supprimer votre responsabilité pénale.

Qu’en pensez-vous ?