Ce sont nos confrères de La Provence, ce 26 septembre 2022, qui ont relayé l’information. La célèbre humoriste Inès Reg, qui a gagné en popularité en 2019 avec une vidéo devenue virale, est harcelée par une puéricultrice de 38 ans.

Cette dernière n’avait pas hésité à faire l’aller-retour entre Paris et Marseille pour apporter un bouquet de fleurs et des chocolats à son idole. Voyant l’admiratrice de plus en plus envahissante, Inès Reg a tenté d’imposer des limites en lui interdisant le premier rang à ses spectacles. Cependant, la sécurité avait bien du mal à faire entendre raison à la fan.

Effrayée, l’humoriste a déjà attendu jusqu’à « 2h30 du matin pour s'échapper le plus rapidement et discrètement possible de la salle de spectacle. »

Suite à cette histoire, Inès Reg est allée voir son médecin qui a remarqué qu’elle souffrait alors de  « stress aigu », de « pensées envahissantes » ainsi que de « troubles du sommeil avec insomnie » et « d’hypervigilance ».

Ayant eu droit à 30 jours d’ITT (incapacité totale de travail), Inès Reg a porté plainte en février 2020.

Le verdict est tombé

La fan envahissante a été condamnée par le tribunal correctionnel de Marseille à deux ans de prison, dont un an ferme, pour "appels malveillants". Elle pourra effectuer cette peine chez elle avec un bracelet électronique. Elle est également dans l’obligation de se faire soigner et a l’interdiction d’entrer en contact avec Inès Reg.

Une autre personnalité victime de cette même « admiratrice »

Anaïs Camizuli, gagnante de Secret Story 7, était installée sur le banc des parties civiles lors du procès. Victime de cette femme depuis plus de 7 ans, elle s’était confiée auprès de Jeremstar. Cette fan s’est découvert une passion étrange pour elle depuis sa victoire à Secret Story. Elle a même piraté son téléphone, contacté des personnes de sa famille avant d’aller jusqu’à menacer de kidnapper sa fille.

Je deviens maman et en mars 2020, pendant le premier confinement, elle m’identifie sur sa story en me disant que c’est urgent, qu’il faut que je la contacte. « Je t’écris parce que j’ai des photos de ta fille ». Elle me dit : « Des photos de la crèche ». Je commence à avoir très peur. Déjà de base, ma fille je ne l’affiche pas, j’essaie de la préserver un maximum. Elle me dit : « Je connais l’adresse de la crèche de ta fille. Et tu sais très bien, de quoi je suis capable.

Avait-elle alors raconté, avant d'ajouter qu’elle avait essayé de se faire embaucher dans la crèche de sa fille.